En partenariat avec l’INRAPE, la CCIA a organisé hier mercredi, à Moroni, une formation de sensibilisation aux opérateurs économiques. L’idée est d’informer les importateurs des produits alimentaires le contexte actuel au niveau de l’INRAPE, son rôle et mission en faveur des importateurs par rapport à la loi en vigueur. Une façon d’assurer aussi la population de la chaîne alimentaire aux normes.

Rassurer la population d’une consommation des produits alimentaires aux normes une priorité (de la CCIA en partenariat avec INRAPE). Hier mercredi, ces deux institutions ont organisé une formation de sensibilisation basée sur le rôle et la mission que joue l’INRAPE en matière d’importation des produits alimentaires, les affaires des produits périmés, et le non-respect des procédures en matière d’importation qui défraient la chronique ces derniers temps. Le chef de département de contrôle sanitaire à l’INRAPE, Abdou Malidé Abdelkader Ahamada appelle les opérateurs économiques à se conformer aux 104 lois de la chaîne alimentaire afin de garantir la santé publique. « La santé publique, bien qu’elle dépende de notre régime alimentaire, le contrôle des produits alimentaires reste une responsabilité à partager entre les importateurs, l’INRAPE et la CCIA. Nous devons garder l’œil vigilant pour mieux inspecter, analyser des produits alimentaires importés », a-t-il déclaré.
Certains opérateurs n’ont pas mâché les mots pour exprimer leurs doléances et dénoncer en même temps les irrégularités qu’ils subissent au port de Moroni. «Certains commerçants dépourvus de permis ni agreement arrivent à franchir les barrières douanières sous les yeux de toutes institutions. Alors si nous disons vrai, formons un bloc pour un partenariat gagnant-gagnant entre nous tous », a lancé Taki Saïd, importateur des bœufs depuis la Tanzanie.
Nassuf. M. Abdou









