ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Coopération Comores-Emirats : Les Emirats Arabe Unies se montrent prêts à accompagner les Comores

Une délégation des Emirats Arabes Unis conduite par son ambassadeur à Moroni est reçue, hier à Beit Salam, par le chef de l’Etat Azali Assoumani. Leurs discussions étaient axées sur l’appui des Emirats Arabe Unis dans les différents secteurs notamment, l’agriculture, le tourisme et le secteur pétrolier.

Les relations entre les Comores et les Emirats Arabe Unis progressent dans l’accompagnement au développement sectoriel. Étant un pays ayant déjà montré sa disponibilité à accompagner les Comores, une délégation composée des techniciens Emiratis pour appuyer les Comores dans sa politique de l’émergence à l’horizon de 2030 a rencontré le président Azali. Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères a rappelé la participation des Emirats Arabes Unis dans la conférence des partenaires au développement tenue à Paris en décembre 2019. « Ils nous ont rassurés de leur disponibilité à travailler ensemble afin de mettre en œuvre les outils de l’émergence  d’ici 2030», a souligné le ministre des affaires étrangères.

Une délégation conduite par l’ambassadeur des Emirats Arabe Unis accrédité aux Comores, des directeurs généraux et des techniciens, selon le chef de la diplomatie comorienne. « L’objectif est de venir voir comment nous pouvons nous mobiliser ensemble, les entreprises des Emirats et les techniciens pour nous accompagner dans la mobilisation de l’ensemble des partenaires qui se sont prononcés dans la conférence de Paris », a déclaré le ministre des affaires étrangères qui a mentionné les secteurs ciblés notamment l’économie, le tourisme, l’agriculture et le secteur pétrolier. « Alors c’est un moment très important pour la diplomatie comorienne sous la houlette du chef de l’Etat. Une diplomatie économique qui s’inscrit dans le développement des Comores avec les partenaires stratégiques comme les Emirats Arabies Unis », a-t-il précisé. Attirer les entreprises étrangères fait partie de la discussion pour mieux rattraper le temps, selon Dhoihir Dhoulkamal.

Kamal Saïd Abdou

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