ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Cosic : Youssouf Ali Djaé affirme sa légalité

Il (Youssouf Ali Djaé) est reproché d’ « un hors la loi » dans notre édition 1630 d’hier mercredi 25 novembre avec une présidence intérimaire « illégale ». Mais cet homme de la loi, Youssouf Ali Djaé a réagi en affirmant sa légalité à la tête du comité national olympique. Il rejette les propos révélés par Peck.

La guerre de nerf. Taclé par Yahya Ahmed Mohamed alias Peck, Youssouf Ali Djaé n’a pas tardé à réagir. « Je voulais juste réagir par rapport aux propos de Yahya Ahmed Mohamed. Je suis profondément déçu car dans ce pays il y a des extrêmes. Nous le comité exécutif du Cosic, sommes des élus. Nous avons un mandat qui court jusqu’à décembre 2020. Comme le président est empêché par la justice, l’intérim a été entériné par le ministère des sports, l’Acnoa et la Cio. Nous avons une mission d’assurer l’intérim jusqu’aux élections. Nous sommes à un mois des élections. Et je ne sais même pas pourquoi tout ce bruit. Je suis un élu et mon mandat prend fin le mois prochain », a réagi Youssouf Ali Djaé.

« Le ministère de tutelle nous avait convoqués et ce jour-là se déroulait l’ensemble des fédérations. Nous avons décidé que nous tenions une assemblée générale ordinaire et une assemblée générale extraordinaire et, cette dernière est tenue le dimanche dernier pour la mise à jour de nos textes. Nous avons réussi à tenir l’assemblée générale extraordinaire et nous avons envoyé nos textes au comité international olympique pour validation. Lesquels textes nous permettront à tenir des nouvelles élections. Pourquoi cet acharnement alors que nous sommes dans la légalité », explique-t-il.

Devant le ministre de la justice, une feuille de route a été tracée indiquant que d’ici le mois de décembre prochain l’assemblée générale élective sera tenue. « Nous ne sommes pas encore en décembre. Si aujourd’hui des gens veulent bafouer les textes, c’est parce qu’ils souhaitent être présidents du Cosic. Et c’est eux-mêmes qu’ils les ont votés. Le statut du Cosic est adopté par toutes les fédérations et ces gens étaient présents », a-t-il rappelé avant de conclure : « demain nous allons partir et ce sont les textes qui vont régir notre maison. Je ne suis pas un magistrat au Cosic, je suis là pour apporter mon expertise au profit su sport comorien. »

KDBA

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