ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Décret portant la hausse du point indiciaire : L’intersyndical suspend son mot d’ordre

L’intersyndical de l’éducation revient à sa décision, et appelle enseignants et élèves à reprendre les cours dès ce matin. Une décision qui intervient après la signature par le chef de l’Etat du décret portant la revalorisation du point d’indice des agents de la fonction publique.

D’un rêve à la réalité. C’est ce que vivent les fonctionnaires de l’Etat qui voient leur salaire revue à la hausse dès ce mois de janvier. Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a signé, lundi dernier, le décret portant augmentation du point d’indice. « Pour compter de la date du premier janvier 2023, le point d’indice pour les fonctionnaires passe de 1 600 à 1 800 kmf », lit-on dans le décret.

Une décision qui a plu plus d’un. A commencer par le secrétaire général de l’intersyndical Moussa Mfoungoulié selon qui le gouvernement a entendu leurs doléances. « Le président Azali a signé le décret portant revalorisation du point d’indice des fonctionnaires. Il a en même temps reçu ce matin (hier matin : ndlr) la commission d’enquête sur les opérations irrégulières de la gestion des agents de la Fop qui lui a remis le rapport », a-t-il fait savoir.

Et de poursuivre : «  nos deux doléances ont été toutes satisfaites. Nous appelons donc, les élèves et les étudiants à reprendre les cours dès demain (aujourd’hui, ndlr) ».

Autre satisfaction, c’est celle de Salim Soulaiman, ancien secrétaire général de la confédération des travailleurs et travailleuses des Comores (CTC).

Pour lui le gouvernement devait aller dans son geste de revoir à la hausse les salaires des agents de la Fop surtout face à cette inflation galopante. Car, selon lui, les 200 points ajoutés aux salaires des fonctionnaires est loin de pouvoir  couvrir les dépenses journalières.

« L’augmentation du point indiciaire des fonctionnaires est une décision à saluer. Mais, face à la hausse des prix des produits alimentaires, ces 200 points ajoutés sont insuffisants. Nous entrerons bientôt dans 3 voire 4 ans de crise alimentaire. D’une manière générale, la vie est extrêmement chère. Le gouvernement doit penser à améliorer les conditions de vie de tous les  citoyens de l’Etat », a souligné le syndicaliste.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

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