ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dialogue national : « Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques »

Hier, après le rapport de la délégation de l’UA, dépêchée en termes de dialogue national, le président Azali s’est adressé aux journalistes pour répondre plusieurs questions relatives à la politique du pays. Le chef d’Etat refuse catégoriquement la notion des « prisonniers politiques ». « Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques », déclare le président Azali.

Le chef de l’Etat s’est montré ouvert à toutes les questions posées « J’ai pris en compte toutes les conditions posées par l’opposition et la partie civile. La lettre envoyée aux concernés, laisse une place pour d’autres points de vue. On va étudier le quand et le comment organiser ce dialogue. L’UA viendra nous soutenir. Nous sommes prêts à corriger les erreurs et nous allons souligner les questions à répondre. Le coordinateur national du dialogue prendra en compte ceux qui veulent participer au dialogue », a déclaré le chef d’Etat. Et lui d’ajouter : « le dialogue sera inter-comorien. Toutefois, la communauté internationale aura un rôle à jouer. On est dans un climat que l’on peut s’assoir sur la même table pour en discuter, prendre note de toutes les recommandations et faire une analyse de ceux qui sont négligeables. Alors, on va tracer une feuille de route liée au développement du pays ».

Interrogé sur la question de libération des prisonniers politiques, le locataire de Beit-Salam s’est agacé face à cette question. Selon lui, chacun mérite ce qu’il a fait et à la justice de rendre le sort des coupables. « Je ne veux pas entendre l’expression prisonniers politiques. Celui qui a tué est un criminel, même s’il est médecin, celui qui a volé est un voleur. Quel que soit son statut. Personne ne peut témoigner qu’il a été arrêté par des causes politiques. Ce sont des gens qui ont commis des délits en utilisant leurs statuts politiques. C’est à la justice de faire son travail et je ferai le mien en cas de grâce présidentielle », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

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