D’ores et déjà que l’opposition et le pouvoir ne s’entendent pas sur le fameux dialogue, des conséquences économiques pourraient être catastrophiques. Selon un économiste de la place, il y aura moins d’investissement et le pays perdra sa crédibilité et sa confiance à l’égard des institutions financières internationales et nos partenaires au développement.

« Personne ne viendra investir dans un pays économiquement instable et politiquement ruiné », a déclaré un économiste comorien. Les conséquences pourraient être néfastes si le dialogue inter-comorien échoue. « Du côté des institutions financières internationale, celles-ci n’auront pas la confiance aux dirigeants comoriens étant donné que leur mandat est contesté. Donc, il y aura moins d’investissement et peut être zéro aide, bref c’est notre économie qui part en fumée », a-t- dit. Cet économiste a tenu à rappeler que les objectifs affichés en matière de croissance seront abandonnés. « Ce qui va enfoncer encore la crise. Notre pays dépend à 80% de l’aide extérieur, notamment les partenaires au développement comme la banque mondiale, l’Union Européenne pour n’en citer que cela. si le pouvoir continue dans sa manœuvre oppressive, les partenaires seront obligés de suspendre leurs aides vis-à-vis d’un pays ruiné par la corruption et une justice aux mains du gouvernement », a indiqué notre économiste.
Et pourtant, annonçait-il, si le dialogue a lieu cela permettra l’ouverture d’une nouvelle fenêtre qui donnera notre économie un souffle. « Par malheur, la société civile ne donne pas confiance au pouvoir. Les opérateurs économiques qui jouent un rôle important dans notre pays voient la hausse des taxes fiscales. Même si les difficultés leur impactent, mais ils n’auront pas le droit de manifester leurs droits. Voyez-vous comment les conséquences sont très dévastatrices », a-t-il critiqué. Alors, ce dialogue est le jalon pour booster notre économie et une porte à travers le monde « malheureusement le gouvernement durci son langage et pense que si le président Azali est actuellement vice-président de l’Union Africaine, cela va suffire pour mettre fin la crise », a conclu l’économiste.
Kamal Saïd Abdou








