ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dialogue national : Quatre partis réunis pour une cause commune

Samedi dernier, dans la matinée, quatre partis de l’ « opposition constructive » se sont réunis, à Moroni, pour affirmer leur participation au dialogue inter-comorien, prévu ce mois de février. Selon les conférenciers, la révision de la constitution et du code électoral, le rétablissement de la Cour constitutionnelle, entre autres, sont leurs principales propositions au sein de ce dialogue national.

Les quatre partis, notamment PASOCO, Naridjidjuse, RDR et RACHAD ont tenu, samedi dernier, une rencontre avec la presse pour annoncer leur participation au dialogue national prôné par le chef de l’Etat. Un dialogue national que ces représentants des partis jugent nécessaire dans la mesure où les partis politiques ont le droit de « proposer » et d’ « exprimer leurs idéologies » pour l’intérêt du pays. Le président du parti Naridjidjussé, Saïd Youssouf a montré les idées consenties entre ces quatre partis pour les exposer lors de la « table de discussion », prévue, fin de ce mois de février.

« Nous sommes quatre partis unis pour défendre les mêmes objectifs pour l’intérêt du pays. Nous allons défendre la révision du code électoral et de la constitution et le retour de la Cour constitutionnelle. Pour bien éclaircir, le code électoral en vigueur est celui de 2014. Dans la région de Bambao, par exemple, il existe 21 000 électeurs avec un seul député. Il faut, désormais, avoir au moins deux ou trois députés à Bambao. Le président Azali a supprimé la Cour constitutionnelle en instaurant la Cour suprême. D’autant plus, nous estimons éliminer la tournante présidentielle en adoptant la tournante institutionnelle dans les 3 îles. Il faut aussi éliminer les gouverneurs en supposant que les présidents des maires restent les gouverneurs », a expliqué le président Saïd Youssouf, avant de tacler les opposants du régime actuel qu’il les a jugés des « opposants climatisés ou grillés ». « Nous sommes des opposants constructifs. Nous pouvons embrasser les idées du gouvernement ou les critiquer. Mais, il existe une autre opposition qui recourt à leur intérêt personnel ».

Abdoulandhum Ahamada

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