Lundi dernier, à Mitsamihuli, la journée mondiale des droits de l’enfant et la lutte contre les violences basées sur le genre a été célébrée. Dans son intervention prononcée à l’occasion, la ministre de la promotion du genre, Fatima Ahamada a plaidé pour une meilleure protection et une reconnaissance accrue en faveur des droits de l’enfant.
C’était dans une ambiance bon enfant que la journée internationale des droits de l’enfant et de lutte contre les violences basées sur le genre a été célébrée, le lundi 25 novembre dernier. Alors que les enfants sont les bâtisseurs de demain, leur bien-être et leur éducation sont essentiels pour garantir un avenir meilleur. « Les enfants représentent l’avenir de notre nation. Ils méritent de grandir dans un environnement où leurs droits sont respectés, où ils peuvent s’épanouir en toute sécurité et où leurs rêves peuvent devenir réalité », a déclaré Fatima Ahamada, ministre de l’information et de la promotion du genre.
Cette dernière a appelé à l’accès des enfants à l’éducation et aux soins de santé. « Nous devons leur offrir l’accès à une éducation de qualité, à des soins de santé appropriés, et à une protection contre toute forme de violence ou d’exploitation », a-t-elle lancé.
La ministre de la promotion du genre a rappelé les témoignages émouvants partagés lors la journée célébrée le 20 novembre dernier et ont profondément touché les participants et ont renforcé leur détermination collective à agir pour un changement significatif.
Parlant du mariage précoce qui est une réalité comorienne, une enquête montre que 25% des filles sont mariées à moins de 18 ans. Selon la ministre, ce phénomène est très fréquent dans notre société. Elle s’engage à lutter contre l’abus grâce à des lois visant à interdire le mariage précoce, à protéger les victimes d’abus sexuels et garantir un accès équitable. « C’est une violation des droits humains en ce sens qu’il compromet l’avenir de la jeune fille avec par la suite une grossesse précoce, peu d’éducation, pas de formation professionnelle et la suite nous pouvons l’imaginer », a conclu Fatima Ahamada.
Djanamali Saïd Abdou (stagiaire)