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Effondrement d’un caniveau à Mutsamudu : La propriétaire de la maison crie à l’abandon

Les travaux de la digue ont débuté dans le quartier Missiri. Quelques semaines depuis l’effondrement du caniveau à Mutsamudu, la propriétaire de la maison crie à l’abandon des autorités.

Un caniveau qui semble impactait les structures des maisons avoisinantes. Des fissures et des glissements sont remarqués. Des travaux coûteux sans fondement et inefficaces selon Watax, ancien du Cosep et ingénieur en fausse optique. « Ces travaux sont un gaspillage de ciment et de sable. La digue construite ne tiendra pas au fil du temps. Le respect des normes de résilience sécuritaire ne s’y trouve pas. Les travaux avancent et permettent que la maison ne s’effondre pas. Les maisons aux alentours risquent la même chose », dit-il. Et d’ajouter, « je suis descendu pour un constat de l’évolution des travaux. Il y a un vide entre la véranda et le sol. Le coulage du ciment ne permet pas de sceller entièrement les creux. Et les fuites d’eau de part et d’autre de la maison et des voisins sont un facteur de fissure, donc d’insécurité. Cela se pourrait que c’est une faute de moyen puisque la propriétaire le dit ».

Après 4 jours de formation sur la résilience urbaine, M. Watax a fait savoir que « normalement, le caniveau doit être revu dans sa totalité, de long en large. Une politique de révision des caniveaux doit être mise en place pour éviter ce genre de catastrophe ».

À son tour, la propriétaire de la maison  a confié qu’elle n’avait aucune aide pour consolider et reconstruire sa maison. Des travaux qui, selon elle, coûtent près de 500 000 de nos francs en main d’œuvre. « J’ai des dettes liées aux travaux. Ils me coûtent cher. Je n’ai l’appui de personne. J’ai ces travaux seuls à faire. Des petites choses de la vie qui coûtent chères », indique-t-elle avant de préciser : « je me sens abandonnée. Je n’ai aucune aide. Les gens viennent seulement pour des photos. J’espère qu’une bonne âme viendra à mon secours ».

Ahmed Zaidou

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