L’opposition a repris le dialogue avec le gouvernement lundi 11 octobre dernier pour les prochaines élections couplées de janvier 2025. Selon Aboudou Soefo, porte-parole des candidats malheureux aux dernières élections présidentielles controversées, l’objectif est de définir ensemble une feuille de route pour des élections libres, transparentes et apaisées. A la suite de ce dialogue, aucun consensus n’a été trouvé.
Les crispations commencent autour des élections couplées de janvier 2025. L’opposition est revenue sur la table de négociations avec le gouvernement après la rupture de communication au lendemain des élections présidentielles controversées de janvier 2024. Pour participer à ces élections législatives et communales, l’opposition a formulé quelques préalables pour des élections libres, transparentes et apaisées. « Seul le report de la date de dépôt de candidature a été pris en compte. Le reste n’a jusqu’à présent eu une réponse », a précisé Aboudou Soefo, porte-parole des candidats malheureux aux dernières élections présidentielles. « Notre objectif est la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées », a-t-il ajouté.
Pour le porte-parole des candidats malheureux, les structures déjà établies par le gouvernement aux élections prochaines n’inspirent pas à des élections libres, transparentes et apaisées. « Nous avons constaté que les mêmes structures établies pour les élections précédentes demeurent les mêmes pour les prochaines élections, cela signifie que les mêmes causes produiront les mêmes effets », a insisté le porte-parole des candidats malheureux.
La solution est loin d’être trouvée à la suite de la rencontre entre le gouvernement et l’opposition qui, selon elle, le gouvernement fait fi à leurs préalables. L’opposition croit avoir tiré toutes les leçons dans les dernières échéances présidentielles. Le code électoral ne doit pas être mis en avant, « car il n’est pas au-dessus de la loi. Ce qu’il faut mettre en avant c’est l’intérêt suprême de notre pays », a rappelé Aboudou Soefo qui n’a pas annoncé la position de l’opposition dans ces élections.
Kamal Said Abdou