À l’occasion du premier forum international sur la jeunesse et la paix tenu, à Moroni, ces derniers jours, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a abordé la question de l’emploi des jeunes. Selon lui, le gouvernement comorien reconnait leur incapacité de doter des travaux aux jeunes comoriens. Où en est-on avec le slogan un jeune, un emploi ?
Il y’ a moins d’une semaine, le chef de l’Etat a affirmé, au palais du peuple que le gouvernement n’a pas pu fournir des emplis aux jeunes comoriens diplômés. Or, il (Azali) et ses membres du gouvernement réclament qu’un jeune, un emploi. « Nos pays peinent à répondre aux aspirations des jeunes en matière de santé, d’éducation, et de loisirs et par conséquent, la plupart de ces jeunes sont confrontés au décrochage scolaire, à la délinquance juvénile, aux abus de toute sorte et aux extrémismes de tous bords. Les jeunes qui sont formés et diplômés, sont souvent confrontés au chômage ou à l’inaccessibilité à un emploi décent, ce qui limite leur participation, ô combien importante, à la vie socio-économique de nos pays. Or, si l’on se réfère aux objectifs de développement durables prônés par les Nations-Unies, ou alors, à l’agenda 2063 de l’Union africaine, ces barrières contre l’épanouissement des jeunes, ne devraient plus exister », a reconnu le président de la République, Azali Assoumani.
Dans son allocution, le président Azali Assoumani a déclaré qu’il comptait sur ce forum pour orienter les jeunes vers les transformations nécessaires à opérer. Pourquoi maintenant, or qu’il a promis que les jeunes auront des emplois depuis 2016 ? Un manque de plan ? « Je compte sur ce forum pour nous orienter vers les transformations nécessaires à opérer, afin que la jeunesse devienne, comme il se doit, un partenaire incontournable dans le développement durable, la promotion de la paix et de la stabilité », a-t-il mentionné. Avant d’encourager les jeunes à « chercher le savoir et la connaissance, là où ils se trouvent ».
Abdoulandhum Ahamada