ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Emplois des jeunes : Le gouvernement promet assez de boulot à faire

Le gouvernement donne toujours l’espoir aux jeunes. La création de l’emploi est une priorité. Une journée de sensibilisation sur la mise en œuvre du plan Comores émergentes a été organisée à Koimbani- Oichili, samedi dernier, en présence des membres du gouvernement. Les jeunes auront en fin des travaux à faire, dit-on.

Cap vers l’émergence à l’horizon 2030. Les localités d’Oichili ont été sensibilisées, samedi dernier, à Koimbani sur la mise en œuvre du plan Comores émergents. Les jeunes ont les yeux rivés sur la création des emplois. « Le président Azali a prôné l’émergence. Après la conférence de Paris, les bailleurs de fonds sont prêts à contribuer mais la Covid-19 a tout changé les choses. Nous avons entendu lors du lancement du projet Pidc à Anjouan que la Banque Mondiale finance 11 milliards de nos francs. Oichili- Dimani a une grande richesse maritime depuis Wuwandani vers Kouhani. Une richesse exponentielle dans le domaine d’élevage. Côté tourisme, nous avons la plage de Chomoni- Mtsangadjou. Ce sont les constats faits pour les jeunes qui disent qu’il n’y a pas du boulot à faire. L’émergence est basée sur des projets d’investissements. À Oichili, les jeunes peuvent s’investir facilement. Il existe des jeunes qui se sont investis sur l’aviculture, le numérique et la production. Les insultes sur Facebook ne sont pas des solutions efficaces. Le président a l’ambition de soutenir les emplois des jeunes pour atteindre l’émergence. Certaines routes sont construites à Oichili. Et aujourd’hui, c’est un commencement », a réagi le jeune Abdoulanzize, enfant de la région d’Oichili.

Mohamed Ahmed Zoubeir, nouveau maire d’Oichili s’est dit prêt à accompagner le gouvernement pour créer des projets bénéfiques de la région. « Ce n’est pas le fruit du hasard si le président de la république clame une émergence. Nous devons changer nos mentalités. je suis capable d’’accompagner le gouvernement pour ramener des projets vers la région d’Oichili. Il existe un financement des bailleurs des fonds. Nous avons notre richesse du domaine touristique, une installation d’une centrale photovoltaïque à Itsoundzou et Wuwandani est envisagée. Des routes d’Oichili- Madjoma pour faciliter la circulation, des ^projets agricoles car nous avons une terre fertile. Ce qui est essentiel est le suivi des projets », a déclaré Mohamed Ahmed Zoubeir, le nouveau maire.

Ahmed Marshall, cadre d’Oichili s’est penché, quant à lui sur le projet Pidc lancé récemment  au Crde, Mremani, Anjouan. Selon lui, le suivi de ce projet colossal peut entrainer une réduction du taux de chômage chez les jeunes. « Le projet Pidc interviendra sur l’agriculture, l’élevage, le tourisme, et autres pour faciliter la vie des comoriens. Dans ce même projet, les jeunes seront capables de produire, de conserver et transformer les produits notamment les légumes, les fruits et le lait. Du côté du tourisme, des restaurants, des bungalows seront construits pour servir les visiteurs étrangers, des pistes rurales seront aussi réhabilitées, les Crde auront des semences, des équipements », a expliqué le jeune Ahmed Marshall.

Dans cette même assistance, Ahmed Marshall a montré les procédures de candidatures des projets. « Les jeunes promoteurs des idées auront de l’argent, les projets mis en place mais qui sont moins développés auront une subvention. Un bureau d’appui et de création des formations des jeunes sera mis à disposition. Une commission qui sera mise en place par un arrêté ministériel aura la responsabilité de la sensibilisation des jeunes. Donc, après la sélection du projet, l’initiateur (du projet) aura une subvention financière. Nous souhaitons des projets bénéfiques, efficaces et durables », a orienté Ahmed Marshall.

Pour Ahmed Houdjate, entrepreneur agricole, le domaine de l’élevage a des recettes financières, les jeunes d’aujourd’hui doivent créer leurs propres emplois. « À l’échelle mondiale, il n’existe pas un fonctionnaire riche, les entrepreneurs sont les mieux placés. Je me suis basé sur l’élevage des bœufs. Nous devons arrêter les commandes des viandes venant de Brésil. Le lait peut être transformé à des beurres, des fromages et des yaourts. Notre pays est moins exploité », a conclu l’entrepreneur, Ahmed Houdjate.

 Abdoulandhum Ahamada

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