ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Fait divers Marseille : Encore trois jeunes comoriens tués dans une fusillade 

Trois jeunes comoriens sont morts dans une fusillade dimanche dernier à Marseille. La voiture dans laquelle ils se trouvaient a été prise pour cible par des tueurs armés de kalachnikovs. Il s’agit d’un nouveau drame qui s’ajoute à la longue liste de 21 morts depuis le début de l’année sur fond de la drogue.

C’était aux environs de 5 heures du matin lorsque des tirs résonnent sur le boulevard de la Pomme dans le 11ème arrondissement de Marseille. Ils étaient cinq personnes dans la voiture. Des balles ont grièvement blessé les trois personnes restées à bord. Personne n’a survécu. Bien que la police retrouve une voiture supposée être celle des tueurs. Une action habituelle des gangs de la drogue.  

« Ces actes se reproduisent de temps à temps et ce sont les jeunes comoriens qui sont victimes. Parfois ce sont les gangs de la drogue eux-mêmes qui s’entretuent puisque certains veulent détourner les autres. C’est risqué d’être un trafiquant de drogue en France. Plusieurs jeunes comoriens sont tués par leurs collègues », a fait savoir un comorien résidant à Marseille.

« Ces activités tuent à Marseille, avec des règlements de compte, payés quelques dizaines de milliers d’euros, de l’argent qui au bout de la chaîne sort de la poche du consommateur», indique auprès du Figaro la préfète de police Frédérique Camilleri. 

Depuis le début de l’année, des familles comoriennes sont endeuillées avec près d’une vingtaine de morts liés au trafic de stupéfiants, tués par des armes de poing ou des armes de guerre comme la kalachnikov. Une situation catastrophique qui peut parfois s’enchaîner. Probablement, ils sont tous âgés d’une vingtaine d’années. En majorité dans la banlieue de Marseille, et qui seraient tous déjà connus des services de police française, selon Le Figaro.

L’année dernière, la communauté comorienne a vécu, le même fardeau et il est temps qu’elle se réveille pour chercher une solution adéquate à ce fléau. 

Ali Abdallah Kassim

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