La famille d’Ahmed Abdou alias Fanou, s’est réfugiée à Mayotte. Il s’agit du militaire qui a agressé le président Azali Assoumani avant de décéder dans des circonstances mystérieuses durant sa détention. Sa famille a fait une demande d’asile. Mais l’avocat Said Larifou est pointé du doigt d’avoir déplacé une famille en effectuant la dangereuse traversée en kwasa depuis Anjouan.

demande Fakihi Mradabi. Selon ce défenseur du régime en place aux Comores et président du mouvement RDDC, beaucoup des questions se posent notamment sur les méthodes hors la loi appliquées par Said Larifou depuis sa radiation. Ce dernier est critiqué d’avoir déplacé une famille en effectuant la dangereuse traversée en kwasa depuis Anjouan.
Ils sont dix membres de la famille ayant traversé le bras de mer Anjouan-Mayotte en kwasa. Une fois sur place, une demande d’asile a été déposée auprès de l’Ofpra, l’office français de protection des réfugiés et apatrides. Une plainte a été déposée au tribunal de Mamoudzou contre X, elle a donc vocation à s’ouvrir sur toutes les responsabilités et à faire la lumière sur cette affaire. « Cela n’étonne personne si Said Larifou vole au secours à un assassin. Il est entrain de récidiver une entreprise qu’il avait vainement tentée en 2002 et qui lui avait valu la prison. Se servir de Mayotte comme base de repli, est-ce encore une allégeance ou un abandon de conquête de souveraineté de l’opposition sur Mayotte », a indiqué Fakihi Mradabi.
« Avant de finir mes propos, je tiens à bien apprécier la sortie médiatique de l’un des ex-confrères de Monsieur Said Larifou qui a dit ceci : des nouveaux passeurs naissent et détournent l’intégrité territoriale en soutenant l’occupation de l’île sœur de Mayotte », a-t-il conclu.
NMA