Dans une conférence de presse tenue, samedi dernier, le syndicat national des chauffeurs, Usukani wamasiwa, en collaboration avec les différentes cellules des régions ont dénoncé l’attitude du directeur général des Impôts. Selon le président du syndicat Usukani wamasiwa, la patente un droit fiscal des collectes locales est exigée aux commerçants, les ateliers, les entreprises, et non pour le transport en commun.
Appelé chaque année à payer la patente et la vignette, le syndicat des chauffeurs n’accepte qu’à payer la vignette pour cette année 2022. Lors d’une conférence de presse tenue, samedi dernier, le président d’Usukani wamasiwa a rappelé que la patente est un droit relatif à la fiscalité des collectes locales pour les entreprises, les commerçants, ateliers, entre autres. « Il est inconcevable d’imposer un taximan à payer la vignette et la patente d’un commerçant », a déclaré Chema, président d’Usukani wamasiwa. Ce dernier appelle par ailleurs, tous les chauffeurs du transport en commun à ne pas céder aux pressions exercées par le directeur général des impôts. « La patente est un droit fiscal pour les commerçants, les ateliers, les entreprises entre autres, mais pas pour nous », a-t-il précisé.
Le syndicat national d’Usukani wamasiwa dénonce également l’attitude du directeur général des Impôts qui refuse toute négociation avec le syndicat. « Nous condamnons l’attitude du directeur général des impôts, Hamadi Mohamed Soighiri. On lui a demandé à plusieurs reprises d’aller à la table de négociation pour qu’il nous donne plus des explications, hélas, il préfère nous convoquer à la gendarmerie nationale comme moyen de pression pour nous imposer ses exigences », dénonce Athoumani Ahamada, secrétaire général du syndicat. « Son comportement belliqueux envers nous, avance-t-il, nous laisse perplexe. Il y a anguille sous roche. » Le syndicat interdit toute forme de manipulation politique d’un des leurs visant à fragiliser leur mouvement de solidarité.
Nassuf. M. Abdou