Du 25 au 26 janvier 2022, le premier forum international sur la jeunesse et la paix a été tenu, à Moroni. Mercredi dernier, le gouvernement comorien a procédé à la fermeture de ce forum marqué par des panels relatifs à des thématiques de l’entrepreneuriat des jeunes, du dialogue national intergénérationnel, entre autres. Les jeunes comoriens ont leur destin en mains en matière d’entrepreneuriat.
A l’issue du premier forum international sur la jeunesse et la paix, 5 panels ont été débattus, du 25 au 26 janvier 2022. Il s’agit entre autres, du rôle du conseil Global pour la tolerance et la paix et ses axes stratégiques, le dialogue national intergénérationnel sur le civisme et le patriotisme, l’opérationnalisation du fonds national pour l’’initiative un jeune, un emploi, la femme et la consolidation de la paix et l’entreprenariat des jeunes et la consolidation de la paix sociale. Parlant de l’entreprenariat des jeunes comoriens, le secrétaire général de l’UCCIA, Djamil Boinali a précisé que l’UCCIA a mis en place un programme d’accompagnement des jeunes en matière d’entreprenariat. « L’entreprenariat est un programme inachevé car il y a chaque jour des nouvelles idées à développer. Le pays dispose un plan de soutien de la jeunesse à l’entreprenariat. Heureusement, on a des entrepreneurs en Union des Comores. Il existe une nécessité d’accompagnement aux jeunes en matière d’entreprenariat. L’UCCIA a formé des jeunes comoriens porteurs de projets », a fait savoir le secrétaire général de l’UCCIA.
S’intéresser aux emplois émergents
Le commissaire général au plan, Fouady Ghoulam, de son côté, le gouvernement en collaboration avec l’Université des Comores doivent faciliter les jeunes dans le domaine de l’insertion professionnelle et de la création d’emploi. « On peut parler d’un chômeur diplômé, d’un chômeur moins diplômé et d’un chômeur déscolarisé. De toute façon, les jeunes affrontent des blocages de la fonction publique et de l’individualité et son entourage. Celui qui cherche un emploi se réveille tôt et dort tard. Toutefois l’auto-emploi est un moyen efficace en attendant la réponse du gouvernement. On doit créer son propre emploi en attendant le gouvernement d’où l’insertion à la fonction publique. Certes, l’Etat a déboursé des fonds pour soutenir les emplois des jeunes. Le gouvernement et l’UDC doivent faciliter les jeunes à l’insertion professionnelle et à la création d’emploi », a-t-il indiqué. Et lui de préciser : « les jeunes doivent aussi s’intéresser aux emplois émergents. Les emploies liés à l’environnement, notamment, aux changements climatiques et de la biomasse ( électricité, gaz, et autres ».
Un mode d’attachement à la création d’emplois durables
Le ministre des finances et du budget, Kamalidin Souef a fait un aperçu sur les panels organisés lors des deux jours de travail. « Toutes les activités techniques de panels mis en étude, dans ces deux jours de travail est un encouragement pour les jeunes comoriens. Un renforcement de tout ce qui a été fait et amélioré ce qui est mis en critique. Alors, l’emploi des jeunes, le dialogue national intergénérationnel, la tolérance, entre autres, sont des enrichissements de bonne volonté, de renforcement de la paix, de la sécurité et la protection de la jeunesse », a-t-il conclu.
En résumé, les activités techniques des panels évoquent un mode d’attachement à la tolerance, de la création d’emplois durables, aux formations des jeunes, aux rapprochements des structures concernées en matière d’entreprenariat, à l’intégration à la fonction publique, à l’adaptation des jeunes sur les emplois émergents et aux services de consultations du junior au senior. Des apports d’idées et des questions sur les thématiques des panels ont enrichi les esprits des jeunes comoriens pour s’adapter à l’auto-emploi.
Abdoulandhum Ahamada