Alors que la rentrée scolaire 2024-2025 se profile, les parents d’élèves se ruent sur les fournitures scolaires. Et chaque année, c’est la même rengaine. Bien que les prix des fournitures soient abordables, il ressortait alors que les parents dépensent en moyenne plus de 50 000 kmf pour un enfant du collège.
Les marchés des fournitures scolaires marquent les pas à la veille de la rentrée scolaire. De la librairie aux trottoirs et marchés, les parents d’élèves comptent leurs yeux des cheveux pour en acheter.
Toutefois, certains vendeurs affirment que les prix sont stables hormis une légère hausse pour certaines fournitures scolaires. « Un cahier de 200 pages de petit format coûte 1500 kmf et celui du grand format se vend à 6 500 kmf », a fait savoir un vendeur de cahiers rencontrés à volo volo. « Ce sont des prix abordables. En revanche, certains articles des fournitures connaissent une légère hausse dont les livres », a-t-il précisé.
Pour le gérant de la librairie Kamy, Ali Youssouf, les prix des kits scolaires ne sont pas changés vu qu’on utilise les mêmes fourchettes des prix de l’année dernière. Ce sont les revendeurs des kits scolaires, dit-il, les responsables de la montée des prix pour cette année 2024. « Nous utilisons les mêmes prix des kits scolaires de l’année 2023 puisque nos produits ne sont pas encore dédouanés. Ceux sont les revendeurs des produits qui ont augmenté les prix pour plus de revenus », a souligné le patron de librairie Kamy.
Bien que les prix des fournitures soient abordables, il ressortait alors que les parents dépensent en moyenne plus de 50 000 kmf pour un enfant du collège. Un constat confirmé par un père de deux enfants rencontrés à la librairie Kamy qui note que les prix n’ont pas trop fluctué par rapport à l’année dernière.
Pour sa part, un vendeur ambulant relève une affluence morose des clients, avant la rentrée officielle des classes, affirmant que les prix sont abordables. « Les fournitures scolaires sont en quantité suffisante et à des prix qui peuvent légèrement varier selon la quantité du produit », a-t-il conclu.
Abdoulandhum Ahamada