28 mars 2019, 28 mars 2022, trois ans déjà depuis qu’une fusillade a eu lieu à la Caserne de Kandaani faisant trois morts. Il s’agit du commandant Fayçal Abdoussalam, Moutu et Nacerdine Abdourazak. L’affaire est dans l’ombre de lui-même. Les vraies circonstances de cette invasion ne sont pas connues.

Le 28 mars 2019, une journée d’émotion et de drame. Quelques jours après les élections présidentielles contestées par l’opposition, le colonel Soilih Campagnard, candidat malheureux, s’est autoproclamé dans sa résidence, président du conseil national de transition quelques heures avant la fusillade. Le silence est total sur cette affaire de la guérilla du 28 mars 2019 dans la Caserne de Kandaani.
Cette fusillade a laissé derrière elle des morts et des blessés. Condamné aux travaux forcés à perpétuité pour tentative de coup d’état, le commandant Fayçal Abdoussalam, s’est évadé de la prison de Moroni à l’insu de Salim Nassor. Ce dernier s’est rendu à la maison d’arrêt de Moroni avec une arme dissimulée dans un panier. Ils ont entrés à Kandaani avec un pick up du Pign.
Trois ans déjà et le dossier est dans l’ombre de lui-même. Interrogé sur cette affaire lors d’une conférence de presse, la semaine dernière, au sujet des procès de la cour de sûreté de l’Etat, Djaé Ahamada Chanfi a rassuré que l’affaire n’est pas bouclée. Toutefois, il a souligné qu’en raison du secret de l’instruction, le garde des sceaux s’est abstenu de faire commentaire. Les victimes ont laissé des enfants orphelins. Les familles endeuillées espèrent avoir une réponse claire sur ce qui s’est passé ce jour-là surtout que les versions sont différentes. Une enquête est-elle diligentée ?
Kamal Said Abdou








