Les Ong en contre-attaque de l’arrêté du ministère de finances fixant les prix des actes d’état civil. Des prix qualifiés exorbitants par la population. En effet, des Ong, notamment Ngo shawo, Lamha, Jci, Fcas, Moja, Casc, Ajdm, Afriyan Comores et Rnjlp haussent le ton et demandent à une marche pacifique. Hier mardi, une demande d’autorisation de manifester est déposée à la préfecture du centre.
Le citoyen lambda est victime de la hausse des actes d’état civil. Les Ong haussent le ton et contestent l’arrêté du ministre de finances. Un seul objectif pour les ong, manifesté pacifiquement en signe de contestation. « Nous sommes venus ici pour demander l’autorisation de manifestation pacifique auprès de la préfecture du centre. Une marche qui va débuter à la place Bic jusqu’à conseil de l’ile. Il s’agit une manifestation pacifique qui va répondre les gestes barrières », explique Me Djamal Bacar.
Selon lui, il ne s’agit pas d’une manifestation à vocation de troubler l’ordre public mais plutôt une manifestation pour exprimer notre mécontentement par rapport aux arrêtés concernant les prix des actes d’état civil. « Il y a un premier arrêté signé par le ministère de la justice qui est passé inaperçu aux yeux des comoriens, contrairement à celui signé récemment par le ministère des finances », indique Me Djamal Bacar.
Dans un contexte difficile marqué par la pandémie de covid-19, Me Djamal rassure que les mesures barrières, notamment la distanciation sociale sera respectée. « Nous avons demandé juste 20 personnes dans la manifestation. Nous allons respecter la distanciation de 2 mètre. Encore faut-il souligné que nous avons aussi sollicité l’assistance des forces de l’ordre en cas de débordement. En tout cas, pour nous, cette manifestation est symbolique car notre objectif est de dire non la population souffre », insiste Me Djamal. « Le certificat de résidence de 1 500 kmf passe à 5 000 kmf. C’est un peu compliqué, c’est un peu exagéré. C’est l’objectif de notre demande de manifestation. Et j’espère que c’est notre droit», crie-t-il.
En effet, des Ong, notamment Ngo shawo, Lamha, Jci, Fcas, Moja, Casc, Ajdm, Afriyan Comores et Rnjlp haussent le ton et demandent à une marche pacifique. Hier mardi, une demande d’autorisation de manifester est déposée à la préfecture du centre.
Kamal Said Abdou