Le siège de la ligue de football de Ngazidja a été incendié samedi dernier, dans la matinée. Les auteurs ne sont pas encore connus. Tous les dossiers et matériels bureautiques sont partis en fumée. A cet effet, le président de la haute institution du football insulaire, Kaissan Hassane annonce qu’une enquête est déjà ouverte par la gendarmerie nationale pour faire la lumière sur les vraies circonstances de l’incendie.
Des cartes, des dossiers d’enregistrements, des appareils logistiques et des matériels bureautiques sont partis en fumée après un incendie qui s’est déclaré samedi dernier, en début de matinée au siège de la ligue de football de Ngazidja. Une scène insolite qui a froissé les acteurs du ballon rond comoriens. Touché par les événements, le président de la ligue de football dénonce un acte odieux. « C’est regrettable ce qui s’est passé, c’est acte ignoble qui marque une tache d’huile à l’image du football comorien à trois semaines de la coupe d’Afrique des nations », a déclaré le président de la ligue de football de Ngazidja, Kaissan Hassane. Et lui d’ajouter que : « même si jusqu’à lors nous n’avons aucune confirmation sur les vraies circonstances de l’incendie, les premiers éléments ont pourtant laissé penser qu’il s’agirait d’un acte de nature criminelle ».
Alors que le doute plane sur une possibilité d’un acte de nature criminelle, le président de la ligue laisse entendre qu’une enquête est déjà ouverte par la gendarmerie en espérant trouver les auteurs et les sanctionner juridiquement. Selon le président de la ligue de football de Ngazidja, les dégâts matériels présentent un souci majeur pour le football de l’île, toutefois dit-il, cela ne doit pas empêcher le championnat de poursuivre sa course. « Nous assurons à tous les acteurs du football comorien, et les différentes instances que notre détermination reste intacte pour la continuité du championnat et les autres compétitions sportives », a-t-il rassuré, concluant que ce n’est pas la première fois que « nous recevons une telle menace ».
Nassuf. M. Abdou