Un atelier de consultation interministérielle sur le rapport issu du processus de collecte et analyse de données pour les indicateurs de gouvernance des migrations en Union des Comores s’est ouvert vendredi dernier au Retaj. Il s’agit du premier accord à couvrir toutes les dimensions de la migration.
« L’Union des Comores s’est engagée à mettre en œuvre le pacte mondial pour une migration sure, ordonnée et régulière », a précisé Mohamed Daoudou, ministre de l’intérieur. Les indicateurs de gouvernance de la migration est un outil indispensable d’évaluation de base sur les structures nationales de gouvernance des migrants qui aide à identifier les leviers politiques pouvant être utilisés pour renforcer la gouvernance des migrations, selon le ministre de l’intérieur. Par ailleurs, maximiser les avantages de la migration, tout en relevant les défis qu’elle pose, nécessite des politiques et des cadres institutionnels solides, des objectifs clairs et une perspective à long terme. « Donner continuellement la priorité à la migration dans les programmes politiques nationaux et mondiaux est un moyen pour tous les gouvernements de faire progresser le développement humain dans le monde entier », a expliqué le représentant de l’Unicef aux Comores qui a rappelé que cela est reconnu dans l’agenda 2030 pour le développement durable qui appelle les gouvernements « à faciliter une migration et une mobilité ordonnée, sure et responsable des personnes ».
Selon le représentant de l’Unicef, il s’agit notamment de la mise en œuvre de la politique migratoire planifiée et bien gérée. « Si l’inclusion de la migration dans les ODD a été saluée par la communauté internationale, la notion de politiques migratoires bien gérées reste indéfinie », a-t-il indiqué. Il a tenu à rappeler les objectifs des indicateurs de gouvernance des migrations, notamment aider les pays à renforcer leur gouvernance de migration dans leurs contextes respectifs en fonction de leurs priorités.
Kamal Saïd Abdou