Dans certaines régions de Ngazidja, les habitants traversent des trajets périlleux pour franchir la capitale des Comores, plus particulièrement la route menant de Koimbani à Bahani. Une route qui, en ces derniers moments, semble être usée, dégradée ou même ruinée. Ce qui met en danger la santé de plusieurs passants. Les chauffeurs sont les personnes les plus touchées par cette crise.

En ce moment, les habitants de certaines régions de Ngazidja, telles que Hamahamet, Domba et Oichili-Dimani font face à des voyages désespérés causés par des routes en mauvais état. Des bosses, des nids de poule. Effectivement, la route qui mène de Koimbani, chef-lieu d’Oichili jusqu’à Bahani, ne paraît plus dans les meilleures conditions des infrastructures routières. Il paraît que traverser ce trajet (Koimbani-Bahani) par voie terrestre suscite beaucoup d’inquiétudes chez les citoyens. La plupart des chauffeurs vivent dans l’extrême précarité. Les conducteurs de taxi, de bus de transport en commun, de poids lourds, entre autres, ne restent plus les bras croisés et attendent les autorités gouvernementales.
Chabane Youssouf, un chauffeur de la région de Domba, qui traverse régulièrement cette cheminée, a témoigné les sacrifices faits par ces chauffeurs au cours de cette route qui se trouve, désormais, en détérioration. « Nous avons pris pas mal de fois, l’initiative de remplir les « gouffres » de la route par du sable et de l’argile pour faciliter le passage des voitures», a expliqué Chabane Youssouf, chauffeur, tout en insistant sur la non implication des autorités du gouvernement. « C’est une initiative prise pour les chauffeurs et non pas pour l’aide du gouvernement », a-t-il rassuré.
Répondant à une question pertinente, visant à répertorier les conséquences suscitées par une telle crise infrastructurelle, ce chauffeur de Domba a profité l’occasion de confirmer par une des conséquences. « Le constat que je viens de réaliser sur ces derniers moments, une route dégradée ou usée ne résulte que des problèmes liés à des pannes des voitures. Alors, les garagistes et les propriétaires des casses bénéficient la plus grande moitié de nos versements. C’est à cause des destructions massives des pièces de voitures», a-t-il expliqué.
Abdouloihab Papa (stagiaire)








