Alors que le nouveau variant sud africain est confirmé par les autorités sanitaires en Union des Comores, le chef de l’Etat a jugé utile d’interdire à nouveau les grands mariages afin de protéger la population contre le coronavirus. Un nouveau coup dur pour certains qui s’apprêteraient à célébrer leur mariage les week-ends prochains.

La notabilité dans l’embarras ? Le festin ne se tient pas. Les cas du coronavirus s’intensifient. L’interdiction des « mashuhuli » oblige. Au grand dam de l’Etat, la célébration du grand mariage dans les villes et villages des Comores est un risque de contamination du virus. Et le chef de l’Etat a jugé utile d’interdire à nouveau les grands mariages afin de protéger la population contre le coronavirus. Un nouveau coup dur pour certains qui s’apprêteraient à célébrer leur mariage les week-ends prochains.
L’interdiction des « mashuhuli » s’inscrit dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Puisque la nouvelle souche est plus contagieuse. Le pays enregistre plus de 70 de morts liés à la covid-19 sur l’ensemble du territoire national et plus de 2300 cas. Bien que la situation s’améliore à Mwali, mais à Ngazidja et Ndzuwani, les hôpitaux sont sous l’eau.
« Je salue le chef de l’Etat d’interdire les festivités religieuses et culturelles pour protéger le peuple comorien. Même si la décision est prise tardivement. Il fallait intervenir dès les premiers cas de cette nouvelle vague dans notre pays », a exprimé Said Ali Mansour. « L’arrêt des mashuhuli, avance-t-il, permettra à réduire les cas de cette crise sanitaire liée au coronavirus. »
Nassuf. M. Abdou