Samedi dernier à la défense Arena de Paris, les deux derniers athlètes comoriens ont terminé leur parcours aux jeux olympiques de Paris. Malgré des performances solides, Meecha Saadi, première de sa série et Hachim Maarouf, 3ème dans la course ne pourront pas continuer la suite des épreuves en raison de leur classement général.
Après le parcours insatisfaisant de Hassane Hadji et Andy Barat mardi dernier, les Comores s’attendaient à un dernier espoir de mieux finir avec au moins une médaille dans ses jeux d’été de Paris 2024. Après une bonne préparation de la jeune nageuse Maesha Saadi, l’après-midi du samedi 3 août dernier, la jeune de 17ans a brillamment remporté sa série avec un temps de 29.60, au 50m nage libre devant 7 autres participants à la défense Arena de Paris.
Cela dit, malgré cette réussite, elle ne serait pas qualifiée pour les phases suivantes à cause de sa position au classement général qui s’est avéré 57e. Bien qu’elle ne puisse plus continuer la compétition, les Comoriens sont tous fiers et derrière elle pour sa belle prestation lors de sa toute première participation en compétition internationale.
De son côté, Hachim Maaroufou a terminé troisième avec un temps de 10.44, derrière Christopher Borzor (Haiti) et Marcos Santos (Angola). Malgré une performance aussi solide, Maaroufou ne sera pas qualifié. Ces résultats témoignent de la passion et du talent des athlètes comoriens.
Leur participation et leurs performances aux jeux olympiques de Paris inspirent et renforcent la détermination de nombreux jeunes sportifs aux Comores. « Leurs efforts méritent d’être salués et reconnus, car ils ont porté haut les couleurs de notre pays sur la scène internationale. Les Comores après ces expériences peuvent être fières de leurs représentants qui, malgré les défis et les obstacles, continuent de se battre et de progresser », a déclaré un membre du Cosic.
Les regards se tournent maintenant vers l’avenir, avec l’espoir que ces expériences et ces leçons tireront les athlètes comoriens vers de plus grands succès dans les années à venir.
Inmadoudine Bacar