ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Journée mondiale de la contraception : L’espacement de naissances implique des choix de méthodes contraceptifs

Le 26 septembre marque la célébration de la journée internationale de la contraception. Cette journée a pour but d’informer et de sensibiliser le grand public sur les sujets tels que les différentes méthodes de contraception existantes, le choix juste de contraceptif, les risques liés aux rapports sexuels non-protégés, les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles.

C’était le 13 mai 1968 quand le monde a déclaré que la planification familiale est un droit fondamental. Les personnes sont libres de décider du nombre de leurs enfants et de l’espacement des naissances. Cet engagement s’est également traduit dans les objectifs du développement durable. Il correspond à l’objectif 3, bonne santé et bien-être. Il s’agit de réduire les ¾ du taux de mortalité maternelle et de zéro les besoins non satisfaits en planification familiale d’ici 2030.

Aux Comores, l’Unpfa approvisionne le pays en produits contraceptifs et sont distribués gratuitement dans les centres de santé. L’Unfpa appuie le gouvernement dans les renforcements des capacités des sages-femmes en technique de contraception moderne et appuie aussi la société civile dans la sensibilisation contre les grossesses non désirées, les avortements clandestins, les IST.

En effet, l’espacement de naissances implique des choix de méthodes contraceptifs, notamment les méthodes traditionnelles et les méthodes modernes. Ces dernières sont les plus conseillées car l’efficacité a été prouvée par plusieurs études. « Malgré la disponibilité des produits contraceptifs dans les formations sanitaires, les femmes et les filles n’utilisent pas assez les méthodes contraceptives, les raisons sont multiples allant des fausses rumeurs et aux autres facteurs socioculturels. La fréquentation des centres des jeunes filles et l’utilisation de la contraception chez les jeunes de 15-19 ans restent faibles, ceci constitue un défi pour les jeunes filles qui n’ont pas accès aux services de planification familiale et qui a comme conséquence, les grossesses non désirées et les avortements clandestins », a-t-on expliqué.

Nassuf. M. Abdou

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