La journée mondiale de la trisomie 21 est célébrée par l’association AT21C à Mutsamudu Anjouan, au stade de Missiri. À Anjouan, on révèle que plus de 90 enfants sont atteints de la trisomie 21.

Nombreux enfants trisomiques ne sont pas toujours recensés, et selon l’association AT 21 C, la honte serait un facteur. Pour l’association, un bon nombre d’enfants atteints de la maladie seraient cachés par la famille. Certains comportent plus de handicaps que d’autres. On révèle que certains vont à l’école ou à la mosquée. Ils ne voudraient que toute personne « participe à une levée de fonds mensuelle. « Il faut que toute personne de bonne âme ait cotisé au moins 100 francs par mois, pour permettre une pérennisation des activités menées pour le bien être de ces enfants. Ils sont comme nous et ont aussi des besoins encore plus importants que nous », a fait savoir l’association. L’avortement dit « thérapeutique » serait envisageable aux Comores au cas où « l’échographie montre que l’enfant présente des signes de trisomie ».
Le thème de cette année est « Différents, mais ont les mêmes droits. La santé, l’éducation, la religion, la culture, le sport, le travail, et une place dans la société ». La journée est mise sous le patronage du gouverneur de l’île, Anissi Chamsidine, qui serait dans l’île, mais pas présent dans la cérémonie. Il est représenté par Barakat Ali Mari qui a souligné que « ce n’est pas facile d’élever ces enfants et qu’il faut de la force et des moyens à grandes échelles. Nous sommes unis pour être ensemble et partager la douleur des familles. Le gouverneur a fait des échanges pour permettre à toutes les couches de la population d’avoir une vie saine. »
Pour Kamal’edinne Saindou, représentant de la mairie de Mutsamudu, pleurant, exprime les encouragements du maire et celui de la commune à cette noble cérémonie. « Je voudrais qu’à ce jour nous levions la voile et mettons une solidarité envers la famille éprouvée, mettons notre devoir de solidarité et d’entraide pour nous faire prendre conscience qu’il n’y a pas de société possible sans ces valeurs, qui créent les liens de la religion. Le mot religion signifie le lien et en tant que croyant, nous avons un devoir collectif envers ceux qui nous entourent, pas seulement les autres, mais les autres et aussi de déficience, de maladie et de pauvreté », a-t-il exprimé.
Ahmed Zaidou








