La plateforme Dimakom vise à faciliter la population dans les opérations d’achat et de commande des produits agricoles. Trois objectifs pour la plateforme : faciliter la population dans leur quotidien, faciliter les agriculteurs pour la recherche des clients et intéresser les jeunes dans le domaine de l’agriculture, a annoncé hier Chamsoudini Mzaouiyani, directeur général de l’Anaden lors d’une cérémonie de lancement technique de la plateforme tenue au siège de l’Anaden.
L’agence nationale de développement du numérique s’associe avec les agriculteurs pour promouvoir le secteur dans la nouvelle technologie. Chamsoudini Mzaouiyani, directeur général de l’agence nationale de développement numérique a fait savoir que le projet est lancé fin 2020 pour impulser le domaine de l’agriculture. Dimakom lancera une plateforme appelée E-agricole bientôt. « Cette nouvelle plateforme permettra à tout comorien où qu’il soit d’effectuer ses opérations d’achat des produits alimentaires sans faire le déplacement et en toute tranquillité. Elle permet aussi de réduire la vie chère », a expliqué le directeur général de l’Anaden.
Il s’agit d’un lancement technique, selon le directeur général de l’Anaden. « L’objectif de ce lancement technique est de voir comment la plateforme va réagir avant le lancement officiel », a-t-il dit. La plateforme Dimakom va réunir l’ensemble des agriculteurs de trois îles indépendantes, leurs produits pour leur offrir une meilleure expérience pour la population. « La spécificité de cette plateforme est qu’elle regroupe l’ensemble des marchés comoriens en un seul marché permettant les transactions d’achat des produits agricoles entre les iles », a indiqué Alhadure Abdou, chef de projet Dimakom. Pour le chef de projet, l’objectif est de recueillir et analyser les données propres à chaque culture et permettre aux agriculteurs d’anticiper leurs décisions afin de produire plus. A entendre le chef de projet, il s’agit aussi d’une stratégie visant à prévoir les problèmes de récolte et au changement climatique ainsi qu’au manque d’eau.
Kamal Saïd Abdou
