Figure emblématique de la protection des enfants en Afrique, Saint-fort président de l’association Saint-fora est arrivé à Moroni, mardi dernier. Il s’est dit impressionné par la façon dont les organisations des sociétés civiles se sont mobilisées contre l’assassinat de la petite Faina. Des activités sont prévues à Dzahani Oichili, Badandaweni et Trelezini.

L’histoire tragique de la petite Faina restera dans les mémoires des hommes, car elle continue à raviver les émotions des organisations nationales et internationales qui militent pour la protection des enfants. Lundi dernier, un militant pour la cause des enfants, Saint-fort, dont il est tchadien d’origine, est arrivé à Moroni pour des missions de sensibilisation en vue de donner de la joie dans les cœurs des enfants. « L’idée de venir aux Comores est non seulement pour découvrir ce pays, mais aussi travailler en partenariat avec l’association Faina que j’ai découvert à Paris à travers les réseaux sociaux lorsqu’elle défendait la cause des enfants, qui est le principal thème de mon combat », a déclaré Saint-fort, le président de l’association saint-fora. Ce partenariat avec l’association Faina, poursuit-il, est une façon pour nous de montrer aux yeux du monde qu’on peut réaliser beaucoup des choses. « Je suis là pour m’imprégner, et essayer de donner un coup de main avec mes frères comoriens engagés pour cette cause », ajoute le tchadien.
Il précise qu’il est en train de mettre quelque chose sur pied, notamment la création des bibliothèques de la rue entre autres, devant pousser les enfants à faire des jeux de société afin qu’ils se sentent valorisés, accompagnés et sécurisés.
Selon ce militant, les trois localités retenues pour les activités (Trelezini Mboinkou, Badandaweni Mbadjini et Dzahani Oichili) est une manière de faire grandir les esprits des enfants des « petits villages dénués de tout espoir ».
Nassuf. M. Abdou








