Hier mardi, des journalistes ont été mobilisés au Retaj pour un atelier de formation dont l’objectif est de leur permettre d’expliquer la situation mondiale en ce qui concerne la hausse des prix des produits pétroliers. Selon Mze Ali Azhar Ahmed, inspecteur général à la société Comores Hydrocarbures, c’est une nécessité pour les journalistes de comprendre la conjoncture économique pour mieux relayer les infos.
L’opinion publique s’est révoltée contre la hausse des prix des produits pétroliers aux Comores. Et pourtant cette hausse ne concerne pas seulement les Comores. Il s’agit d’un phénomène qui touche tout le pays du monde. Les interprétations ruent dans les places publiques et la désinformation à ce sujet circule partout. « L’objectif de cet atelier entre la société Comores Hydrocarbures et les journalistes est de permettre à ces derniers de pouvoir expliquer réellement la situation mondiale sur l’inflation des produits pétroliers », a expliqué Mze Ali Azhar Ahmed, inspecteur général à la société Comores Hydrocarbures. Selon lui, cette inflation ne concerne pas seulement les produits pétroliers. Elle concerne aussi tous les produits de base.
« Alors, les journalistes doivent essayer d’éclairer l’opinion publique sur le mécanisme d’approvisionnement de la société Comores Hydrocarbures, a-t-il poursuivi. Durant la formation, les journalistes ont eu beaucoup de connaissances sur les causes de cette inflation. L’inspecteur général à la société Comores Hydrocarbures n’a pas manqué d’informer les journalistes que la société Comores Hydrocarbures déploient ses efforts pour qu’il n’y ait pas de rupture de stock au pays malgré le manque à gagner enregistré par la société. Il a rappelé que si le pays continue à pratiquer les anciens prix, la société enregistrera une perte de 16 à 17 milliards de nos francs. Ce qui fait qu’actuellement avec les nouveaux tarifs, la société enregistre une perte de 11 milliards.
De leur part, les journalistes ont jugé nécessaire une telle formation qui leur permettra de comprendre les causes réelles de cette conjoncture économique. Selon les journalistes, les informations relayées au cœur de l’atelier permettent de mieux expliquer l’opinion publique afin de mettre fin aux spéculations liées à ce sujet.
Kamal Said Abdou
