ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Lutte contre les violences : Le conseil de sages n’en boite pas le pas

Alors que les violences et agressions sexuelles sont devenues monnaie courante aux Comores, l’association du conseil de sages a réuni, hier mercredi, des médecins et psychologues afin de réfléchir sur les voies et moyens à en finir avec ce fléau. Une occasion pour le conseil de sages de dénoncer les actes de viols.

Des médecins et psychologues ont été mobilisés en réunion de réflexion pour trouver des solutions contre les actes de viols qui menacent la société. « L’objectif de cette réunion est de dénoncer les agressions sexuelles vu que nos sages  ont remarqué les difficultés que traversent notre pays. Ils nous appellent pour réfléchir sur cette problématique et définir les solutions envisageables pour lutter contre ce fléau. Car, vous le savez déjà que cette maladie prenne de plus en plus d’ampleur », explique Mme Houzaimata Ahamada, enseignante à l’UDC.  

Pour cette enseignante, les adultes et les enfants ne sont pas épargnés. C’est un combat de tout le monde. « Nous sommes appelés pour des solutions scientifiques ou autres pour lutter contre la violence. On a de l’espoir car des cadres comme eux sont capables et mieux placés pour révolter. On le crie dans les places publiques mais rien ne change. Donc c’est une bonne chose que ces cadres soient en tête de ce conflit pour la lutte contre la violence. On prie aussi que les prisonniers aient droit à une éducation dans leur cellule. Puisque, une fois dehors ils auront la conscience de ne plus refaire la même erreur », avance-t-elle.

De son côté, l’ancien président de l’université des Comores et président du conseil de sages, Damir Ben Ali a rappelé les discussions menées et les réunions pour mettre fin aux violences. « Aujourd’hui, nous sommes ici pour des solutions. Certes on n’a pas les moyens nécessaires contre les violences mais l’essentiel c’est de proposer et crier pour que les techniciens sur ce domaine nous soutiennent », indique le président du conseil de sages Damir Ben Ali.

Touma Maoulida

 

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