Détenu à la maison d’arrêt de Moroni depuis le 11 février dernier, l’état de santé d’Idi Boina nécessite une assistance médicale. Dans l’ordonnance écrite par l’infirmier de la maison d’arrêt, l’ancien député souffre d’une hernie dyscole et d’une HTA (hypertension artérielle). Selon une source médicale une personne souffrante de cette maladie doit être en surveillance médicale car « l’hernie peut susciter une intervention chirurgicale. »
Deux semaines sont déjà écoulées depuis qu’Idi Boina passe ses jours et nuits à la maison d’arrêt de Moroni. En se référant de l’ordonnance manuscrite de Mohamed Youssouf infirmier à la maison d’arrêt de Moroni, « l’état de santé d’Idi Boina nécessite un diagnostic médical et d’une assistance médicale appropriée. » Cette ordonnance est délivrée le jeudi 21 février par l’infirmier de la maison d’arrêt et reçue le 23 février par Me Abdillah Saïd M’madi, avocat d’Idi Boina. « L’ancien député Idi Boina souffre d’une hernie dyscole et d’une hypertension depuis 2013 », dit-il en s’appuyant sur l’ordonnance.
Une source médicale affirme que « l’hernie dyscole nécessite obligatoirement une surveillance médicale. Car une hernie non ou mal surveillée bloque le tube urinaire. Arrivée à ce stade, l’unique solution est de procéder à une intervention chirurgicale. »
Pour l’avocat, laisser un infirmier à la maison d’arrêt « est une faute énorme. » « La mission d’infirmier à la maison d’arrêt est loin d’être suffisante. Il faut l’aide et le soutien permanents d’un médecin », a-t-il soutenu en laissant croire que « la justice sera responsable de ce qui arrivera à Idi Boina. »
A titre de rappel, l’arrestation d’Idi Boina est « illégale » selon ses avocats. Ensemble, ils ont adressé une requête auprès du juge d’instruction constitué du dossier depuis le vendredi 15 février à 11heures et aucune réponse n’a été donnée ni par le juge d’instruction ni par le procureur de la République.
El-Aniou