ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Mamadou désigné chef de l’opposition : Chakira Maliki se dit étonné

Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou est désigné chef de l’opposition depuis l’hexagone. Dans un entretien avec Al-fajr, Chakira Maliki, directeur régional de la Sonede se dit étonné qu’un condamné à la perpétuité résident en dehors du pays soit désigné chef de l’opposition.

Fin du suspense sur le chef de l’opposition. Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou, condamné à la perpétuité sur l’affaire de la citoyenneté économique est désigné chef de l’opposition par ses paires. « L’idée d’avoir un leader au sein de l’opposition n’est pas mauvaise. Cela permettrait de la restructurer en lui dotant d’un chef », a déclaré le directeur régional de la Sonede.

Pour lui, les déclarations faites par l’opposition selon lesquelles il n’y aura pas d’élection en 2024, « c’est du vent. Nous sommes un pays démocratique régi par des lois. En 2024, les présidentielles auront lieu », a-t-il rétorqué.

« Ils ont tenu le même discours lors des assises nationales, du référendum, des élections présidentielles de 2019 et du dialogue national. Et pourtant ces événements ont eu lieu. Ils ont dit aussi que le 26 mai 2021, Azali Assoumani quittera le pouvoir par la force. Ces déclarations de l’opposition ne m’étonnent pas. Cela justifie l’amateurisme politique de l’opposition. Ce que je peux rassurer c’est qu’il y aura des élections présidentielles en 2024, il y aura des candidats de l’opposition comme il y aura un candidat du régime et d’autres candidats indépendants », rassure-t-il.

Selon Chakira Maliki, s’ils veulent le pouvoir qu’ils viennent participer aux prochaines élections car le pouvoir ne s’acquiert pas par les armes. Il s’obtient à travers les urnes et de façon démocratique. Il profitera de cette occasion d’éclairer sur la descente sur terrain du conseiller privé du chef de l’Etat, Nourou El-Fathou, fils du président Azali Assoumani. « C’est normal qu’il s’entretienne avec l’opinion publique en l’occurrence les jeunes. C’est une façon de prévaloir la jeunesse comorienne », indique-t-il.

Kamal Said Abdou

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