ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Parc Mont Tringui : 120 arbres plantés au lac Dzialandze

Samedi dernier, une opération de reboisement au lac Dzialandzé a été effectuée. Au total, 120 arbres sont plantés. Selon les agents du parc, le lac aurait 280 mètres de longueur et 150 mètres de largeur. Des agents des parcs nationaux, des élèves de la région, des gendarmes ont pris part à cette opération de reboisement.

Al Hayi et Tasnym, deux sociétés productrices d’eau dans l’île, par leurs rôles sociaux d’entreprises ont aidé à la réussite du reboisement. Une entreprise chargée des travaux des bungalows est en attente par la mairie de la commune. Pour y aller, il faut emprunter un chemin caillouteux où les amateurs de framboises vont se régaler. 6 minutes de montée et 2 minutes de descente pour s’y rendre au départ de la route principale.

Des espaces disparus et un lieu de culte

Des oiseaux et des espaces d’arbres ont disparu par cause, un concasseur à quelques mètres à côté. Un lieu aussi connu pour ses mythes et légendes où de nombreuses offrandes, à savoir des parfums, du sucre, des bouteilles d’alcool entourent le lac. Le lieu est connu pour être le berceau de l’eau qui alimente l’île. La légende raconte que c’est un lieu de prière où invoquent les esprits des Djinns et des Dieux.

Un reboisement sous tension

« Nous sommes au noyau dur du parc. C’est une zone de biodiversité qui demande à être entretenue. La forêt n’est plus. Le lac rétréci. Ce reboisement, c’est pour permettre le développement de la forêt et donc le cours d’eau. Avec les élèves, la gendarmerie, nous avons planté 120 arbres », explique Abdou Mohamed, agent du parc Mont Tringui et évoque des difficultés avec les agriculteurs. « Nous avons des difficultés avec les agriculteurs, propriétaires des terrains. Ces terrains sont occupés. Certains arbres peuvent être arrachés par ces derniers. Pour eux, un manioc ou un bananier est important que ces arbres qui protègent l’érosion ou qui permettent la garde de l’eau », dit-il.

Des bungalows au parc Mont Tringui

Le maire de la commune, Houmadi Ahmed, évoque des constructions hôtelières dans les abords du parc Mont Tringui. « Ça doit être un projet au bénéfice de la population comorienne. Ce sont 3 projets au niveau national. Seulement, c’est à Anjouan qui bloque. C’est un souci de terrain dont les propriétaires n’acceptent pas de laisser les terrains pour les travaux. Ces projets ne doivent pas être arrêtés à cause de ce genre de choses. Nous sommes en attente de la venue des entrepreneurs qui doivent débuter les travaux », a-t-il indiqué. « À l’époque, avec le ministre de la production et la directrice du tourisme, nous nous sommes mis d’accord avec les propriétaires qu’ils seront actionnaires de l’exploitation des bungalows. Ces mêmes propriétaires ont refusé la construction. Le choix de ces terrains est choisi avec des critères spécifiques », précise-il.

Ahmed Zaidou

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