Alors que le secteur de la pêche se développe dans le pays, la coopérative des pêcheurs de la ville d’Ikoni inaugure son siège cet après-midi. Un bâtiment flambant neuf financé par cette coopérative d’un montant estimé de plus de 10 millions de francs comoriens, construit dans une durée d’une année et demie. La coopérative des pêcheurs estime qu’avec ce bâtiment, le contrôle des pêcheurs en mer sera renforcé.

La coopérative des pêcheurs d’Ikoni inaugure officiellement son siège ce lundi après-midi. Plusieurs autorités gouvernementales et représentants d’organismes internationaux accrédités aux Comores seront présents. La construction de ce bâtiment permettra de valoriser le secteur de la pêche. « Nous nous tournons vers une nouvelle page dans le secteur de la pêche plus particulièrement à Ikoni. Ce bâtiment sera équipé. Nous enregistrerons la quantité des poisons mensuelle, annuelle. Des machines cinématiques seront posées pour nous contrôler avec nos balises en cas de détresse. Certes, les pêcheurs ont des Gps, mais cela ne suffit pas, nous voulons renforcer les systèmes de sécurité. Tout objet que le pêcheur aura besoin en mer, il l’aura », a expliqué Ali Houmadi Ali, président de la coopérative des pêcheurs d’Ikoni.
« Nous pouvons créer des emplois pour lutter contre le chômage car nous avons des projets à lancer prochainement. Nous envisageons de construire d’autres bâtiments avec des chambres froides pour stocker les poissons, de mettre en place une poissonnerie pour vendre les poissons », a ajouté Ali Houmadi Ali. Selon lui, inviter les organismes internationaux et les diplomates accrédités dans notre pays, c’est pour leur annoncer nos projets afin qu’ils nous accompagnent.
Plus de 70 vedettes de pêche à Ikoni et chaque pêcheur cotise 1500 kmf à chaque opération réussie, selon le président de la coopérative des pêcheurs. « Nous avons un contrôleur. Il contrôle les vedettes, la quantité des poissons pêchés, les pêcheurs sortis sans téléphone, sans flashs. Chaque pêcheur d’Ikoni est appelé à secourir un pêcheur en détresse quel que soit sa région », dit-il.
Nassuf. M. Abdou








