Alors que l’union de l’opposition estime que le mandant du président Azali pérenne fin mercredi 26 mai prochain, ce mouvement contestataire du régime en place prévoit des nouvelles démarches démocratiques pour faire tomber ce pouvoir. Lors d’une conférence de presse, tenue samedi dernier à Moroni, ils annoncent un rassemblement le mercredi 26 mai pour leur bilan de lutte pendant presque 3 ans et ce qu’ils envisagent faire.
L’opposition ne s’affaiblit pas et prévoit des nouvelles démarches démocratiques pour faire chuter le régime du colonel Azali Assoumani. Alors que la date du 26 mai s’approche à grand pas, une date à laquelle l’opposition estime que le mandant quinquennal du président Azali prenne fin. Lors d’une conférence de presse, tenue samedi dernier, l’Union de l’opposition a prévu un rassemblement, à Moroni le mercredi 26 mai pour dresser leur bilan de 3 ans de lutte contre le régime en place. « L’objectif de notre présence ici est d’annoncer au peuple qu’on ne s’affaiblit pas, et d’annoncer également le rassemblement prévu le 26, à Moroni, pour donner plus de détails aux efforts, aux engagements préinscrits depuis trois ans de lutte contre le régime du colonel Azali », a annoncé Mohamed Abdou Soimadou, secrétaire général de l’UPDC.
« Tenant compte de la date du 26 mai 2016, jusqu’au mercredi 26 mai 2021, le mandant d’Azali prendra fin, et que sa signature à partir de là ne serait plus reconnue légitimement en tant que président », déclare-t-il avant d’avancer que « notre combat est loin de toucher à sa fin, car l’objectif est d’user tous les moyens démocratiques devant entrainer le départ d’Azali après le 26 mai prochain », insiste-t-il. Selon lui, il n y a aucun progrès sans lutte, alors « nous luttons ensemble avec toutes les autorités politiques qui sont à l’extérieur qui soutiennent la cause du peuple comorien à faire tomber Azali. Ce dernier dénonce un pouvoir aux ordres brutaux qui cherche à tout prix de museler l’opposition ».
« À vrai dire, ça ne serait plus Sambi ni Salami ni Abdallah Abdou Hassan, ou toutes les autorités politiques réduites en silence qui libéreront notre pays, c’est plutôt nous avec le peuple libre qui devrons s’unir pour former un font commun à l’encontre du régime brutal », a déclaré Mohamed Hassan Elbarwan, secrétaire général du parti Juwa. Et lui de s’en prendre au chef de l’Etat. « L’arrogance n’est d’autre que de faire comprendre au peuple comorien qu’Azali a fait deux ans au pouvoir alors qu’il vient juste d’achever 5ans laissant derrière lui un bilan général amère », lâche-t-il.
L’ancien commissaire à l’éducation de Ngazidja, Youssouf Mohamed Boina a misé sur le fait que, l’union de l’opposition et les parties civiles qui rejoignent ce front, n’autoriseraient aucun agissement violent qui pourrait basculer le pays dans un climat de conflit. Pourtant il se dit confiant en Dieu que le départ d’Azali après le 26 mai est en passe d’être réalisé. « Nous ne ferons plus comme eux, faire couler le sang entrainant la perte des civiles, or nous avons la foi envers le tout puissant de vaincre ce régime », assure-t-il. La date du 26 mai prochain, poursuit-il, marque le début des nouvelles perspectives pour faire sortir Azali au pouvoir.
Pousser par la presse à montrer leur position suite aux évènements qui ont eu lieu en France dont, Saïd Ali, un des conseiller du président Azali a été enfariné par des jeunes de la diaspora comorienne, Ibrahim Abdourazak Razida n’a pas joué avec ses mots, il s’est montré directe et précis. « Le régime du colonel Azali mérite plus que cela, il mérite la plus sévère humiliation face monde, car c’est le prix à payer pour un régime insolite qui se moque de la force vitale de la diaspora », conclut le porte-parole de l’Union de l’opposition.
Nassuf. M. Abdou