ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Première intervention chirurgicale neurologique : L’Etat est reconnaissant

Après avoir réussi à effectuer la première intervention chirurgicale neurologique à El-Maarouf, Dr Attoumani Fahadi a été reçu hier mardi, par le chef de l’Etat Azali Assoumani. Le gouvernement réitère son soutien dans le secteur sanitaire.

Retourner au pays après ses études a été toujours son rêve.  Le neurochirurgien, Dr Attoumani Fahadi exhorte le retour aux Comores des jeunes intellectuels comoriens, qui sont candidats à rester à l’extérieur car selon lui, avec peu on peut faire beaucoup ou quelque chose de miracle. Après avoir bien reussi un coup de maitre d’une  intervention chirurgicale neurologique la semaine dernière au centre hospitalier El-maarouf, Dr Attoumani Fahadi, a été reçu hier mardi, à Beit-Salam par le président de l’Union des Comores Azali Assoumani. « C’était un travail d’équipe, je me sens très fière de servir mon pays mais aussi d’être félicité par le chef de l’Etat pour les travaux réalisés », a montré Dr Attoumani Fahadi.

Le neurologue a  également exprimé sa gratitude  envers le  gouvernement comorien qui tend à réitérer son soutien d’accompagner le domaine de la santé pour faciliter le bien-être de la population. Selon lui, avant de retourner au pays, beaucoup l’avaient  conseillé de rester à l’extérieur.

« Quand je suis venu, j’ai remarqué que c’est vrai il n’y avait plus  d’activités neurochirurgicales pour que je puisse  exercer, mais avec l’administration de l’hôpital qui était à l’écoute,  nous avons pu passer les commandes, et cela me permet avec ces matériels de qualité de réussir pour le premier  essai  », a-t-il fait savoir. 

Interrogé sur le phénomène des intellectuels comoriens, qui sont  candidats à rester à l’extérieur ou qui hésitent de retourner aux Comores, Dr Attoumani Fahadi  exhorte ces derniers à changer d’avis. « Je suis conscient que la fuite des intellectuels comoriens a pris des propositions inquiétantes ces derniers temps. Moi, j’ai eu exactement cette hésitation, mais j’ai décidé de suivre mon instinct de retourner au pays de mes ancêtres, et  je ne regrette pas », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

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