Hier mardi, les journalistes ont présenté leurs vœux au chef de l’Etat à Beit salam. Une occasion pour les professionnels des médias de faire un plaidoyer quant à l’absence de soutien financier et technique aussi bien aux médias publics qu’aux medias privés. Une doléance que le chef de l’Etat a pris note puisque, dit-il, le gouvernement a toujours soutenu la presse et les médias en apportant les appuis et les subventions nécessaires au bon fonctionnement de ces institutions.
L’année 2022 s’est achevée sans arrestation d’un journaliste mais il faudra mentionner quelques dérapages des forces de l’ordre à l’égard des journalistes, a alerté la vice-présidente du syndicat des journalistes qui s’exprimait au nom de ses confrères.
Andjouza Abouheir, vice-présidente du Snjc qui, au cours de son intervention, a formulé plusieurs doléances notamment la remise sur pied du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) dont le décret portant organisation de cette institution est déjà signé, la mise en place rapide d’un cadre de concertation qui permettra de concrétiser le fonds d’appui à la presse prévu par le nouveau code de l’information et le soutien à la presse privée.
« Au début du mois de janvier de l’année dernière, vous avez promulgué le nouveau code de l’information et permettez-moi de rappeler que vous avez pris l’engagement devant nous, à cet endroit précis, à la même période, de subventionner les médias privés pour mieux les accompagner dans leurs développements. Malheureusement, cette promesse se fait toujours attendre », a rappelé la vice-présidente du Snjc avant de préciser que certains médias risquent de baisser les rideaux.
Pour le rôle que jouent les médias. Le chef de l’Etat le reconnait ainsi que le pouvoir qu’ils jouent et pour être reconnu pour étant comme le 4eme pouvoir.
A en entendre le président de la république, « aucun journaliste n’est empêché de s’exprimer et aucun journaliste n’est en prison, le code de l’information que vous avez, vous-même participé à son élaboration, protègent mieux la profession ».
« En outre, la protection des sources d’information que vous réclamez est également respectée et la liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d’informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie », a avancé le président de la République.
Le chef de l’Etat reconnaît par ailleurs que des efforts doivent être consentis pour la restructuration des médias publics ainsi que des médias privés dans le but d’améliorer le cadre de travail et le niveau de vie des journalistes.
Selon le locataire de Beit salam, le journaliste a le devoir de contribuer à rehausser l’image de notre pays, aussi bien au niveau national qu’à l’international. « Je voudrais, par ailleurs, rappeler que le gouvernement a toujours soutenu la presse et les médias en vous apportant les appuis et les subventions nécessaires au bon fonctionnement de vos institutions. Nous allons poursuivre cet engagement car nous sommes conscients de l’importance de votre métier », a conclu le président Azali Assoumani.
Kamal Said Abdou