ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Promouvoir la participation active des jeunes dans les processus décisionnels

Le deuxième dialogue consultatif sur les mécanismes nationaux de coordination de la jeunesse africaine, les plateformes régionales de jeunesse et les sociétés civiles de jeunesse a lieu du 16 au 18 décembre 2024 à Accra, en République du Ghana. Une délégation comorienne de deux personnes participe à ce rendez-vous continental. Cet événement a pour objectif de revitaliser et de réorganiser l’écosystème de développement de la jeunesse en Afrique, dans le but d’autonomiser et d’impliquer davantage les jeunes du continent.

La jeunesse africaine, qui représente une part significative de la population, fait face à de nombreux défis qui entravent son développement et son engagement dans les processus décisionnels. Le deuxième dialogue vise à aborder ces défis et à discuter de solutions viables pour améliorer le sort des jeunes sur le continent. Parmi les nombreux obstacles auxquels la jeunesse africaine se heurte, on trouve la faible participation à la prise de décision et la faiblesse des institutions dédiées à leur cause. Le contexte actuel est marqué par un financement inadéquat des programmes destinés aux jeunes et un manque accru de données et de recherche sur leurs préoccupations. « L’écosystème actuel de développement de la jeunesse en Afrique est fragmenté et ne parvient souvent pas à répondre aux divers besoins et aspirations des jeunes », lit-on dans le document de presse.

Les jeunes sont souvent exclus des discussions et de l’élaboration des politiques qui les concernent. Cette situation non seulement limite leurs opportunités, mais nuit également à leur développement personnel et professionnel, rendant leur avenir incertain. Pour remédier à cette situation, le dialogue vise à renforcer les institutions de jeunesse et à promouvoir la participation active des jeunes dans les processus décisionnels. Une des propositions phares est d’encourager la création de mécanismes de coordination qui permettraient une meilleure écoute et une meilleure intégration des jeunes dans les politiques publiques. Il est nécessaire de réformer, de restructurer et de reconstituer la base de la jeunesse continentale en tant que mécanisme de coordination.

En outre, le dialogue met l’accent sur la nécessité d’un financement accru, ainsi que sur l’importance de fonder les politiques de jeunesse sur des données fiables. Un autre aspect crucial du dialogue est la révision de la Charte africaine de la jeunesse, afin de l’adapter aux réalités contemporaines et de mieux répondre aux aspirations de la jeunesse. « La révision de la Charte africaine de la jeunesse vise à garantir que les jeunes africains aient les ressources et les opportunités nécessaires pour s’épanouir », peut-on lire dans le document de presse.

En réunissant les jeunes leaders, les décideurs gouvernementaux et les acteurs du développement, ce dialogue aspire à créer un nouvel élan pour le développement de la jeunesse en Afrique, transformant les défis en opportunités et assurant un avenir meilleur.

En effet,  une délégation comorienne prend part à cet événement. Elle est composée du directeur général de la jeunesse, Mohamed Ibouroi, et du coordinateur national de la commission préparatoire pour la mise en place du conseil national des jeunes, Sultane Abdourahim Cheikh, référent de l’Union panafricaine de la jeunesse aux Comores, sera également présente pour contribuer à ces discussions essentielles.

Djanamali Said Abdou (stagiaire)

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