ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Société : Une vie chère s’invite à Anjouan

La vie devient de plus en plus chère à Anjouan. Les prix des produits alimentaires augmentent chaque jour. Les familles les plus pauvres sont les premières victimes. Beaucoup peinent à couvrir leurs besoins essentiels.

La guerre en Ukraine a aggravé la situation. Les produits importés, comme le riz, coûtent plus cher. Avant, un sac de riz coûtait 7 000 francs. Maintenant, il est vendu à 12 000 francs. « C’est difficile de nourrir ma famille avec ces prix », déclare Ibrahim, père de quatre enfants. « La guerre ne se passe pas ici, mais nous subissons ses conséquences », ajoute-t-il.

Les produits locaux sont aussi très chers. Les causes sont multiples. Beaucoup de jeunes quittent les campagnes pour aller chercher du travail en ville. « Il n’y a plus assez de bras pour cultiver la terre », explique un agriculteur de Bazimini. Une vendeuse au marché de Mutsamudu, laisse entendre que « les prix augmentent à cause du manque de production. » Mme Amina, une mère de famille, souligne : « si le gouvernement ne réagit pas, la situation va empirer. »

Certains habitants de Mutsamudu accusent la mauvaise gestion du gouvernement. « Les sociétés d’État, comme la douane ou l’Onicor, ne contrôlent rien », critique un commerçant. Même son de cloche pour Halima, une étudiante : « le gouvernement ne fait pas assez pour stabiliser les prix. »

La population réclame des solutions urgentes. Les commerçants souhaitent un meilleur contrôle des prix. Les agriculteurs demandent plus d’aide pour produire localement. Les habitants veulent des politiques efficaces pour améliorer leur quotidien.

La vie chère à Anjouan est un problème qui touche tout le monde. Les habitants espèrent que les autorités prendront des mesures pour soulager cette situation. Les solutions doivent être rapides et concrètes.

M’soili Said Ahmed (stagiaire)

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