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Société : Une romance bisexuelle en croissance

Des femmes célibataires, des femmes mariés, des hommes célibataires, des hommes mariés, des jeunes femmes et hommes font le coming-out bisexuel. Des bisexuels. Un phénomène qui ne distingue pas d’âge et qui atteint le summum depuis 2005 aux Comores. Des jeunes de 15 à 30 ans sont des bisexuels.

La proportion des jeunes bisexuels atteint le summum. Des centaines d’hommes et de femmes sont bisexuels. Une croissance qui s’intensifie avec l’arrivée de la nouvelle technologie et qui devrait encore s’intensifier dans les années à venir. Des jeunes femmes et des jeunes hommes se prostituent. Des hommes mariés et des femmes mariées aussi. Pas de distinction d’âge. Une femme contre une femme et un homme contre un homme. Ou des femmes contre une femme. Les couples bisexuels se développent. Alcooliques qu’ils soient, ces pseudo lesbiennes, la plupart sont des jeunes de 15 à 30 ans. Mais difficile de reconnaitre un bisexuel dans notre communauté bien que certains s’identifient. « J’ai plusieurs amies lesbiennes. Elles me draguent chaque jour. Mais je ne suis pas de ce monde. Certaines d’entre elles sont des étudiantes et d’autres agents de sociétés d’État. Je ne sais pas pourquoi elles sont amoureuses de moi. Toutefois, accepter leur demande ou non m’engage et vient de ma volonté. Et je me demande si un jour je ferai l’amour avec une personne de même sexe », nous a raconté une jeune femme de 21 ans.

« Les hommes incitent les femmes à être bisexuelles »

Pour une autre jeune femme, étudiante, « c’est une amie à moi qui m’a incité à être bisexuelle. Un jour, elle dormait chez moi, et au milieu de la nuit, elle commençait à me caresser et je lui ai demandé en vain d’arrêter, elle a continué en touchant mes parties intimes. Plus tard j’étais excitée et je lui ai demandé d’arrêter. Heureusement elle a compris. Quelques jours plus tard, elle m’écrivait des messages d’amour », a-t-elle raconté. Et de poursuivre, « elle m’a appelé un jour pour que je l’accompagne chez son copain. Une fois arrivées, nous avons pris un vert, on s’est embrassées, et j’ai fait des choses que je n’arrivais pas à me contrôler. »

Des élèves et étudiantes et autres exerçant dans le secteur public et privé. « Pas de lesbiennes, pas de gay aux Comores. Il existe des bisexuels », a déclaré l’animatrice de l’Ong Afriyan-Comores. « Si aujourd’hui ce phénomène se développe c’est à cause de la prostitution, de l’alcool, de la drogue. Comment comprendre qu’un homme demande à une jeune femme de s’accompagner avec une autre femme. Arrivant sur le lieu du rendez-vous, ils prennent de l’alcool et demandent aux deux femmes de se caresser ou de se masturber avant qu’il les fasse l’amour. Les hommes incitent les femmes à être bisexuelles. Oui bisexuelles car une lesbienne ne fait pas l’amour avec un homme. Et ce n’est pas le cas aux Comores », a-t-elle expliqué.

Selon elle, plusieurs conséquences chez la femme dite lesbienne ou l’homme dit gay. « Ils sont victimes d’infections, des maladies dangereuses comme le cancer. Avec les vibrateurs chez la femme, on y trouve des produits chimiques et c’est dangereux pour la santé humaine. Le vibro est tantôt concentré sur le clitoris, tantôt utilisé comme un pénis », a-t-elle avancé.

Le pire est à venir

Pour l’animatrice de l’Ong Afriyan-Comores, c’est difficile pour une bisexuelle de mettre fin à ses pratiques sataniques. « Elles connaissent tous les dangers liés à cette pratique mais c’est difficile d’arrêter. On les explique et on apprend beaucoup quand on est avec elles », dit-elle. « Je pense que pour réduire ces pratiques, il est primordial de créer des emplois pour faciliter leur vie car plusieurs jeunes filles sont bisexuelles à cause de l’alcool, la pauvreté. Il est difficile de mettre fin à la bisexualité dans notre pays, mais on peut réduire les cas si on crée des emplois car le pire est à venir. Les femmes et les hommes bisexuels sont nombreux dans notre pays et il y a des endroits où ils se rencontrent. Des endroits connus mais silence radio », martèle cette femme de la société civile. La bisexualité ? Un phénomène qui ne distingue pas d’âge et qui atteint le summum depuis 2005 aux Comores. Des jeunes de 15 à 30 ans sont des bisexuels.

KDBA

 

 

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