ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le climat politique dans le pays ne laisse indifférent les politiciens. Mouigni Baraka Saïd Soilih, candidat aux prochaines présidentielles, a déploré à travers un point de presse, hier à Voidjuu, le climat politique tendu, marqué par la terreur surtout à la veille des élections. Ce candidat appelle à l’unanimité des candidats de chasser Azali au pouvoir par voie démocratique.

Mouigni Baraka devant la presse

La section administrative de la cour suprême a d’ores et déjà rendu publique la liste définitive des candidats aux prochaines élections. Les candidats ne manquent pas de dénoncer et critiquer leur décision. Mouigni Baraka s’est exprimé hier sur la décision de la cour en lançant un appel vibrant aux autres candidats de s’unir afin de chasser Azali au pouvoir. Selon ce candidat, « pour les Comores de demain, le retour d’Azali au pouvoir n’a aucun espoir. »

Selon l’ancien gouverneur et candidat aux prochaines présidentielles, le climat politique à Anjouan, ne rime pas avec les souhaits d’un scrutin transparent, crédible et démocratique. « J’ai visité presque 50% des villes et villages dans l’ile d’Anjouan et le climat qui règne dans cette ile est à craindre. Comment pouvons-nous organiser des élections dans une telle atmosphère », s’interroge-t-il. Une seule et unique solution est envisagée par Mouigni Baraka : l’unité et la solidarité des candidats afin de barrer la route au candidat Azali.

L’unanimité des candidats pour une seule et unique cause serait la meilleure solution selon Mouigni Baraka. « Pour que la paix et la stabilité règnent, nous prions à ce qu’Azali ne soit pas voté aux prochaines élections présidentielles », insiste Mouigni Baraka.

L’invalidation de certaines candidatures notamment la candidature de Mohamed Ali Soilihi et Moustoifa Said Cheikh tourmente Mouigni Baraka Said Soilih. « Le FD est un grand parti qui a contribué pour le développement de notre pays. Et pourtant, le candidat du parti est recalé par la décision de la section administrative de la cour suprême. Un tel comportement ne donne pas espoir quant aux élections du 24 mars prochain », se plaint l’ancien gouverneur de l’île de Ngazidja.

Kamal Saïd Abdou