L’opérateur historique de télécommunications est victime de sabotage de son câble. Cet acte s’est produit à Voidju et dans la région de Hamahamet, dimanche dernier. Devant la presse hier au siège de la société, des agents du service marketing se sont exprimés et appellent le gouvernement à prendre ses responsabilités.
Ce n’est pas la première fois que la société nationale Comores télécom subisse des actes de vandalisme de son réseau de distribution causant le plus souvent des perturbations. Deux zones sont gravement endommagées notamment Hamahamet et Voidju.
« Malgré les efforts déployés par le directeur général de notre société pour une fourniture régulière et de qualité à ses clients, des individus se sont permis de couper les câbles de fibre optique. Ce qui a entrainé des perturbations sur notre réseau », a déploré Sarahani Salim, chef du parc à Comores Télécom.
Ces actes bien qu’ils soient entrainés une perturbation du réseau mais ils entraînent aussi une perte financière pour la société. « La société ne peut pas à chaque fois acheter des câbles à fibres sachant que le prix d’un mètre coûte cher. Nous devons tous jouer le rôle de gardien car avant tout, c’est notre société et c’est notre pays », a précisé Mohamed Littéraire, agent du service marketing.
Les conférenciers rassurent aux clients de cette société que le directeur général ne ménage aucun effort pour rehausser au plus haut niveau l’image de Comores Télécom. « L’objectif du directeur général est de répondre aux attentes de la population comorienne et aux missions du chef de l’État », rappelle aussi Sarahani Salim qui s’est indigné contre ces actes de sabotage vis-à-vis d’un bien de l’État. Ces agents rappellent que parfois les malfaiteurs sont identifiés et quand ils sont traduits devant la justice, ils sont tout bonnement relâchés.
Kamal Said Abdou