ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Télécommunications : Des câbles du réseau Huri saccagées à Anjouan

C’est dans la région de Bandrani ya Mtsangani que les faits se sont déroulés. La fibre optique et le réseau filaire reliant 9 villages sont sabotés à deux reprises en moins de 24 heures. Une plainte est déposée contre x. Un dou’an est fait par une dizaine d’agents de la société Comores Télécom dans le lieu du sabotage.

Dans le centre de Comores Télécom à Mutsamudu, des agents laissent entendre la probabilité que ce soit « des anciens agents de la boîte qui ont fait ce sabotage pour exprimer leur mécontentement ». Sur place, une autre hypothèse se laisse entendre. « C’est la fin de Comores Télécom », lance un jeune de la ville à plusieurs reprises pendant que la fibre optique est en cours de réparation. Les agents en travaux décident de ramener le câble à la brigade de gendarmerie la plus proche. Et pour Comores Télécom, ce petit câble de la taille d’un cheveu permet de nourrir des milliers de personnes qui travaillent dans la société, mais également des concessionnaires. « Les câbles du réseau filaire et de fibres optiques sont saccagés la nuit du dimanche à minuit, sont réparés après constat des dégâts vers 11 heures du matin », indique Daniel Abdoulhalim, chef de département technique à Comores Télécom à Anjouan.

Selon lui, le déplacement à Bandrani, c’est suite au sabotage de nos installations de transmission. Des individus ont soulevé deux fois deux dalles pour arriver à saccager l’instant. Cet acte extrême a isolé la région du reste du monde pendant 11 heures de temps, la première fois. Cette fois-ci, il a saccagé et a pris tous les câbles. Les coûts de réparation et les pertes sont inestimables. Nous avons porté plainte à la brigade de la gendarmerie de Bandrani ». « Le danger de sabotage de ces types d’installations est énorme. Il y a beaucoup de dangers. Que ça soit au niveau de l’information ou de la santé. Il se peut qu’une personne soit décédée parce qu’elle n’a pas pu joindre l’hôpital. Et sans compter des pertes financières », se plaint-il.

Le chef de département fait savoir que la première, « il a fallu en moyenne 5 heures de temps pour la première réparation et encore plus la seconde fois ». Et pour note, le 11 juillet dernier, un sabotage pareil a eu lieu dans le Nyoumakélé où la région toute entière jusqu’à Pomoni était coupée du monde. « Nous ne serons jamais le coup de réparation ni les pertes du côté Comores Télécom lors de ces deux sabotages », lâche-t-il. Et encore même, des agents de la société de télécommunications d’État persistent sur l’hypothèse que ce sont des anciens agents ou d’agents de la société qui saccagent les câbles.

Ahmed Zaidou

 

 

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