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Transport maritime : Le bateau Merzaone sauvé de justesse

Les rafales de vent ont détaché le bateau Merzaone mercredi dernier au large d’Ouani. Deux jeunes de 21 ans et 23 ans se trouvaient encore dans le bateau quand les cordes du bateau déplacées du port vers Foumbani, au Sud, et de là à Ouani, ont lâchés. Aucun blessé n’est enregistré.

Une équipe de volontaire est partie du littoral d’Ouani vers 6 heures 45 min. Une vingtaine de minutes sont nécessaire pour rattraper le bateau alors aux larges, à 17 km. Le propriétaire du bateau était avec une équipe, en réunion d’urgence, pour sauver le bateau. La garde-côte de l’île et le Cosep, contactés, n’auraient pas participé aux interventions de sauvetage. Les rafales de vent et la force des vagues sont réveillées par le bruit et ont réussi à garder le calme. Le temps de l’intervention, le vent ne sait pas calmé. Au bord du bateau Chaharmane, un passager précise que « vers 8 heures, nous sommes montés dans le bateau. Vers minuit, tout allait bien. À 3 heures du matin, nous ne voyons que les montagnes de l’île. Signe que le bateau n’est plus aux rivages. Mon ami était dans la panique. Je l’ai rassuré. Plus tard, une équipe est venue nous sauver », a-t-il raconté.

C’est un mécanicien qui rallume l’un des moteurs et se met au manœuvre du bateau. De sa part le propriétaire du bateau connu sous le nom de Messmer a indiqué la manière rocambolesque qu’ils ont faite dès l’envoi du bateau à Foumbani à son arrivée à Ouani. « Notre bateau est déplacé du port, il y a une semaine, de façon anarchique. Les documents qui nous a saisis de faire partir le bateau du port, ne figurent pas le nom de bateau. Pour nous, ce qui se passe au port n’est pas normal. Le bateau a quitté le port pour le cimetière. Il y a deux bateaux qui ont chaviré au port. Remorqués, ces derniers n’atteignent jamais le port de Foumbani. Notre bateau est largué sans aucun arque à 16 heures. Heureusement, nous avons récupéré à minuit avec des vedettes jusqu’à Ouani », confie-t-il. « Nous étions contactés au milieu de la nuit pour déplacer des vedettes secourir le bateau. Nous n’avons aucun moyen pour l’amarrer. Il suffit d’un rien pour que le bateau s’échoue. Et pire, l’hélice est bloqué par des cordes. Nous avons fait descendre deux plongeurs pour régler le problème », se plaint-il. « Moi seul, j’ai une soixantaine de millions dans le bateau. La ville n’a pas d’endroit spécifique pour amarrer de bateau. Nous n’avons aucune aide du bateau », a précisé le propriétaire du bateau. 

Ahmed Zaidou

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