ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Université des Comores : Des projets multiformes en gestation 

L’Université des Comores a participé à un atelier universitaire de l’Afrique de l’Est, tenu du 14 au 15 novembre dernier à Nairobi. Un atelier axé sur le « changement social et comportemental en faveur de l’enfant ». À cette occasion, l’Unicef Comores a, hier jeudi, réuni l’administration de l’Université et certains enseignants, au siège de l’Université, sis à Mavingouni. Le recteur de l’Université, Dr Ibouroi Ali Tabibou a évoqué plusieurs projets multiformes de l’Université.

L’Unicef a permis à l’Université des Comores de participer à l’atelier de l’académie universitaire de l’Afrique de l’Est. Cette conférence a regroupé 26 universités parmi les 70 pays de l’Afrique, du 14 au 15 novembre dernier, à Nairobi. C’était un moment de partages et d’échanges entre les Universités sur la problématique liée à la « protection de l’enfant ». Tous les pays participants ont proposé des modèles pour faire face à la protection de l’enfant.

Les représentants de l’Université des Comores ont donc présenté leur modèle de fonctionnement qu’ils jugent « identiques » par rapport à ceux des autres universités africaines. Cet atelier a été l’occasion pour l’Université des Comores de présenter son modèle de fonctionnement, par le biais de l’Unicef. Sur ce, l’Unicef Comores a rencontré l’administration de l’Université et certains enseignants, pour restituer les travaux effectués lors de cet atelier. La question du consortium des universités africaines a été évoquée.

Lors de cette rencontre, Saïd Mahamoudou a souligné que l’Université possède des potentialités et infrastructures universitaires qui nécessitent des appuis multiformes. Il a cité notamment, le laboratoire vivant, situé à Mohéli. En ce sens, le recteur de l’Université, Dr Ibouroi Ali Tabibou a annoncé plusieurs projets multiformes, des formations des enseignants, entre autres. « L’Université possède 12 000 étudiants et 300 enseignants, répartis en quatre facultés. Des défis majeurs sont à relever notamment, la capacité d’accueil et la manière de dispenser les cours. On vise des projets de haute envergure notamment, l’école doctorale, l’étude de la faculté de médecine, de digitalisation et la numérisation, la professionnalisation des domaines, un projet d’expansion des Masters, de la sociologie et de l’anthropologie », a-t-il énuméré. 

Abdoulandhum Ahamada

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