La vaccination des moins de 18 ans est lancée, dimanche dernier, à Mohéli. À Anjouan, les équipes des directions régionales de la santé mobilisent les acteurs pour faciliter la vaccination. La grève a-t-elle un impact négatif envers la vaccination ?

Dans un hôtel à Mutsamudu, et au CHRI Hombo, des encadreurs pédagogiques de l’île et des médecins se concertent. Pour le docteur Idriss Mohamed, les inspecteurs sont placés dans cette campagne à un niveau conceptuel et stratégique pour réagir et orienter. Bien que le pays fait face à la vaccination des jeunes de moins de 18 ans dans une contrainte de grève. « Ce sont les encadreurs pédagogiques qui font les encadreurs seront près des élèves dans les milieux scolaires. Ils ont la charge d’identité des enfants de 12 – 17 ans. Il y a cette question de la grève, mais la vaccination ne se résume pas simplement dans le milieu scolaire, mais aussi dans les communautés. Il y a des agents de santé communautaire formés. Ils seront là, à identifier les enfants et avoir l’autorisation parentale qui est requise. Même si les enfants ne sont pas en cours, ils peuvent être vaccinés », dit-il.
La grève a-t-elle un impact négatif envers la vaccination ? C’est Ahmed Dine Combo, chargé de communication de la coordination COVID-19 à Anjouan qui répond négativement. Selon lui, « même s’il y a la grève et que les écoles sont fermées, la vaccination sera faite. Parce qu’il y a des parents qui ont déjà inscrit leurs enfants. Ils sollicitent que ces derniers soient vaccinés pour être protégés comme les adultes l’ont fait », explique-t-il.
« Ce n’est pas la première fois. Nous nous rencontrons souvent avec les médecins à chaque campagne de vaccination. Nous avons les directeurs des établissements qui sont chargés d’avoir les autorisations parentales. Et peut-être que prochainement si les enfants ne sont pas vaccinés, ils seront refusés l’accès aux établissements pour éviter qu’on ne ferme les établissements comme l’année dernière », prévient le docteur Kader Salim, inspecteur pédagogique. À savoir qu’en 2020, les Comores ont enregistré 13 cas des moins de 18 ans contre 149 de plus de 18 ans, en 2021, 47 cas contre le 585 et en 2022, 31 cas contre 1307.
Ahmed Zaidou








