La violence basée sur le genre, le climat politique et la vie chère sont entre autres les sujets abordés lors d’une conférence de presse tenue hier à Moroni par M’madi Ali, ancien ministre de la justice et président du parti national pour le développement des Comores. L’ancien ministre déplore le comportement du gouvernement actuel qui a fragilisé tous les domaines.
Le Parti national pour le développement des Comores s’associe avec la voix du grand cadi pour condamner la recrudescence des actes des viols aux Comores. Des actes qui créent la psychose, selon l’ancien ministre de la justice. « Presqu’un mois depuis que le grand cadi a haussé le ton contre les violences de toute nature. Jusqu’à présent nous n’avons pas eu une réponse de la part de ceux qui gouvernent aujourd’hui. C’est pour cette raison que nous, parti PNDC, s’associons avec le grand cadi pour dire non aux violences et appelons le gouvernement à revoir cette question », précise M’madi Ali, ancien ministre de la justice. Dans un autre volet, M’madi Ali regrette le cas de la vie chère. Malgré la politique d’un jeune égal un emploi, « un jeune est égal un chômeur », déplore-t-il.
S’agissant des causes de la vie chère, le président du parti national pour le développement des Comores explique que cela est dû à la hausse des taxes douanières. « Trop d’impôts tue le pays. Nous exigeons la baisse des taxes pour le bien des comoriens », appelle le président du parti national pour le développement des Comores.
Quant au climat politique aux Comores, le leader du Pndc revient sur l’ordre des partis de l’opposition. « Le mandat du colonel Azal a pris fin depuis le 26 mai dernier », précise-t-il. Et selon lui, le pays est secoué par un climat d’instabilité. « Cette instabilité a pris comme fondement le 12 avril 2017, date à laquelle le colonel Azali a dissous la Cour constitutionnelle. C’est une date noire pour notre pays », a-t-il conclu.
Kamal Saïd Abdou