La partie comorienne a enfin cédé à la pression de Madagascar. Hier dans la matinée, les deux Malgaches cités dans l’affaire de lingots d’or ont quitté les Comores avec la délégation Malgache conduite par le ministre de la justice de Madagascar. Mais, il faudra souligner que les lingots d’or estimés à 50kg sont toujours aux mains de la partie comorienne.
La partie s’est annoncé pourtant compliquée pour la délégation Malgache tenue d’une obligation de résultat, un ordre donné par le président Malgache, Andry Rajoelina à l’issu d’un petit déjeuner de presse à Iavoloha notamment, ramener leurs ressortissants à la maison. En effet, la réunion technique entre la délégation Malgache conduite par le ministre de la justice et celle des Comores a, hier fini par l’Extradition de deux ressortissants Malgache interpellés dans l’affaire dite « lingots d’or » saisis le 28 décembre dernier. Une procédure qui, selon le porte-parole du gouvernement comorien entre dans le cadre d’un accord d’entre aide judiciaire entre Moroni et Antananarivo datant de 1976. Un argument qui a fait un débat juridique dont certains juristes estiment que le gouvernement comorien pourrait refuser la demande d’extradition émise par Madagascar.
Même si le garde de sceaux comorien continue à faire croire qu’il s’agit de deux procédures différentes, ce que l’on peut constater sur cette affaire, le gouvernement comorien n’avait pas le choix de refuser la demande dans la mesure où en 2019, Madagascar avait accepté de livrer Insa Mohamed alias Bobocha, présumé cerveau de l’attentant contre l’avion du président de la République sous une procédure biaisée aux autorités comoriennes. Aussitôt que la demande de Madagascar n’est pas reposée seulement sur la récupération de leurs ressortissants mais aussi la récupération des lingots d’or réputés un produit Malgache. Un élément sème toutefois le doute sur l’originalité réelle du métal jaune qui, jusqu’à maintenant reste dans les coffres fort de la banque centrale des Comores.
Et les lingots d’or ?
Si les documents présentés à l’aéroport de Hahaya le 28 décembre dernier prouve que le métal provient de Madagascar, le gouvernement comorien n’a pas accepté cette hypothèse affirmant que la facture présentée par les présumés trafiquants montre que le métal provient d’une société dénommée Mali métal Sarl à l’endroit de Parpia Gold and Jewels TTrading. Au moment où les deux ressortissants sont déjà quitté les Comores, beaucoup se posent la question si le gouvernement comorien va encore accepter de livrer les lingots d’or à Madagascar pendant que celles-ci devaient être gardées aux Comores en même tant que le jet privé destiné à servir dans l’accomplissement de l’infraction et qui, par conséquent ce jet privé à été autorisé à quitter le tarmac de l’aéroport de Hahaya.
Kamal Said Abdou