ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Vie chère : Le gouvernement cherche des solutions

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani a tenu, hier mardi, au palais de Beit-salam, une rencontre avec les médias locaux. Plusieurs sujets ont été abordés, notamment la vie chère, les relations Comores-Qatar, la recrudescence des actes d’agressions sexuelles, les procès juridiques, entre autres. Le président Azali reconnaît la situation difficile de la vie chère, mais il déclare « chercher des solutions face à ces problèmes ».

Plusieurs sujets d’actualités ont été posés par les journalistes, lors de la conférence de presse d’hier, à l’issue des présentations des vœux pour l’année 2022. Tout d’abord, ce sont des questions relatives à la vie chère que traverse le pays, à l’heure actuelle. Le chef de l’Etat, Azali Assoumani reconnaît cette crise alimentaire mais, selon lui, le gouvernement est en train de chercher les solutions. « Je reconnais la vie chère que traversent les citoyens. La situation est délicate. Nous devons nous unir pour trouver des solutions adéquates face à cette crise. J’ai rencontré les ministres concernés pour trouver d’issus et des solutions idoines. Sachant que tout le monde sait la cause de cette flambée des prix des produits alimentaires (la covid-19). Le pays importe beaucoup de produits alimentaires. Nous devons être indépendants en matière de production alimentaire ou d’autosuffisance alimentaire. Nous devons éviter les pénuries des produits carnés, pétroliers, entre autres). Il faut rappeler que le gouvernement est en train de prêter les opérateurs économiques des moyens financiers pour assurer une quantité suffisante des produits alimentaires. On est en discussion avec eux. Les prix des produits doivent être fixés », a répondu le président de la République.

Nouvelles relations Moroni-Doha

Sur la question des relations Comores-Qatar, le chef de l’Etat a précisé que les autorités compétentes entrent en discussion interne avec le Qatar pour renouer leurs relations bilatérales. « L’Arabie Saoudite est considérée comme notre deuxième pays (direction de l’islam). Les pays qui étaient en guerre avec le Qatar ont renoué leurs relations. Alors, les Comores entrent en discussions avec le Qatar pour faire la même procédure », a-t-il dit.

Et l’affaire des lingots d’or ?

Concernant le sujet des lingots d’or saisis à l’aéroport-Moroni-Hahaya, le président Azali admet la mise en place d’un plan de sécurisation des zones frontières afin d’éviter de tels trafics maritimes et aériens. « Le renforcement de la sécurisation des zones maritimes et aériennes est une option fondamentale afin d’éviter, pour une deuxième fois, les trafics illicites des produits non autorisés à entrer dans le pays comme les armes, la drogue, l’or, et autres. Toutefois, ce qui est pire, c’est l’implication du directeur général des aéroports sur cette affaire de trafic d’or. Je ne sais pas quoi à dire. Donc, nous voulons dépêcher des experts en la matière pour continuer l’enquête », a-t-il fulminé.

Interrogé sur le plan national sur la réduction de la recrudescence des actes d’agressions sexuelles des femmes et mineures, de criminalités,…le locataire de Beit-salam pense que c’est une question de « manque d’éducation des jeunes ». « Nous constatons une recrudescence du nombre des cas d’actes d’agressions sexuelles basées sur le genre, d’actes de criminalités, et autres. Toutefois, nous avons donné toutes les instructions aux concernés, notamment aux magistrats. On doit être ensemble pour remédier à ce fléau qui détruit la vie sociale. Chacun doit assumer sa part de responsabilité, mais je pense que c’est une question de manque d’éducation chez les jeunes et adultes, auteurs de ces actes barbares », a-t-il expliqué.

Bientôt les procès des détenus ?

Pour la question des procès juridiques des personnes placées sous mandat de dépôt par la Cour de la sûreté de l’Etat, le président Azali a sollicité l’organisation des audiences prochainement. « Ces personnes placées en mandat de dépôt par la Cour de sûreté de l’Etat doivent être jugées très rapidement, dans les mois prochains. Sachant que je suis le premier magistrat suprême », a indiqué le président Azali.

Abdoulandhum Ahamada

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