En visite à Anjouan, le président de l’Uccia a été invité à la chambre de commerce d’Anjouan et cette dernière demande des formations pour le renforcement des capacités. En effet, les statuts de la Ccia Anjouan ont été révisés.

La chambre de commerce d’Anjouan a exposé ses doléances au président de l’Uccia. Chamsoudine Ahmed ne chôme pas de visiter les chambres de commerce insulaires. Une occasion d’échanger avec les responsables. « Nos problèmes de la Ccia Anjouan sont multiples. Nous espérons travailler en collaboration pour la résolution de nos problèmes. Nous demandons le renforcement de nos capacités en matière de travail en équipe et de formation », défend le président de la chambre de commerce, Alifata Ibrahim.

Pour le président de l’Uccia, depuis son élection, il travaille en étroite collaboration avec les chambres insulaires. Cette visite du président de l’Uccia s’inscrit dans le cadre de la révision des statuts de la Ccia Anjouan. « L’objectif de nos deux jours à Anjouan est de revoir les statuts de la chambre de commerce. Les statuts des chambres de commerce sont caducs depuis longtemps. Et parler du projet de mandature commun est dans notre plan d’action de nos 4 années. Nous avons décidé que toutes actions que nous faisions, nous le faisons de manière commune. Et puis renforcer nos personnalités en matière de formation et évaluer nos besoins, avec objectif de répondre aux souhaits des opérateurs économiques », a expliqué Chamsoudine Ahmed, président de l’Uccia.

Concernant la crise qui frappe le pays ces derniers jours, il annonce qu’il travaille d’arrache-pied avec les ministères de l’économie, des finances et des transports. « C’est une crise qui vient de l’extérieur, donc beaucoup de facteurs que nous ne pouvons pas remédier. Mais il y a des facteurs internes que nous pouvons faire face, notamment avec les problèmes des taxes, des taux de douanes. Il y a tout un travail qui est en train d’être fait », indique-t-il.

Ahmed Zaidou